Plantes médicinales

La griffe du diable, la très sérieuse alternative contre les rhumatismes

En pommade, gel ou poudre, extrait de racine : c'est le remède naturel anti-inflammatoire le plus vendu au monde !

La griffe du diable, malgré un nom peu engageant, est un réel allié pour lutter naturellement et efficacement contre les rhumatismes. Sa racine est un anti-inflammatoire de premier choix.

La griffe du diable, la très sérieuse alternative contre les rhumatismes

La griffe du diable : la plante des déserts

La griffe du diable (aussi appelée racine de Windhoek, plante-grappin, araignée de bois) s’épanouit uniquement sur le sable rouge des régions semi-désertiques de l’Afrique australe : l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie.




Incultivable, cette herbacée sauvage de longue date éprouvée par les Bantous pour ses vertus médicinales, a été répertoriée au XXe siècle par les botanistes germaniques Otto Henrich Volk puis Alfred Vogel, le père du bien-être au naturel.

La griffe du diable : la fleur

C’est une plante herbacée grimpante et vivace. Ses pousses proviennent d’une racine tubéreuse qui adhère à la terre grâce à plusieurs crochets acérés. Son nom vient du fait que le fruit est muni de griffes résistantes conçues pour s’agripper.

Ses feuilles sont dressées, pétiolées, charnues et lobées.

La griffe du diable

Au moment de la floraison, la plante a des fleurs colorées qui jaillissent des aisselles des feuilles. Les fleurs sont de couleur violette et donnent des fruits ligneux et dentelés, qui sont également munis de griffes.




Depuis de nombreuses décennies, ses racines aux propriétés médicinales sont utilisées réduites en poudre pour lutter contre l’arthrite.

Les propriétés de la griffe du diable

De cette plante, ce ne sont ni ses larges fleurs écarlates, ni ses célèbres griffes, qui sont utilisées : mais ses racines secondaires en forme de formidables tubercules.

Celles-ci contiennent de l’harpagoside, dont il est prouvé qu’il agit à la source de la pathologie : en modulant le système immunitaire et donc la réponse inflammatoire.



La raison en est qu’elle inhibe la formation des leucotriènes, ces lipides qui interviennent dans le mécanisme inflammatoire, de même que la production de dégradation des thromboxanes, à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle.

Autre atout, cela n’est pas un hasard, si les Bantous utilisent également la griffe du diable contre les problèmes digestifs : celle-ci ne procure aucun effet secondaire, mais apaise, au contraire, le système digestif.

Les bienfaits de la griffe du diable

Aujourd’hui, la griffe du diable (Harpagophytum) représente l’alternative naturelle la plus convaincante aux traitements de fond chimiques contre les pathologies rhumatismales.

La griffe du diable

En recourant strictement au même processus que l’allopathie : bloquer l’activité inflammatoire auto-immune, à l’origine de l’inflammation.

Avec un avantage séduisant : elle n’agit pas sur le système nerveux central.




Griffe du diable et arthrose

Les harpagosides contenus dans la racine justifient son utilisation pour le traitement de l’arthrose.

Cette plante grimpante s’est avérée particulièrement active dans les situations qui provoquent des douleurs et des inflammations telles que les tendinites, l’arthrose, les douleurs dorsales, les maux de dents, les cervicalgies et la sciatique.

Griffe du diable et hypertension

Elle est également déconseillée en cas d’hypertension ou de pression artérielle élevée car elle inhibe la production d’oxyde nitrique, une substance vasodilatatrice qui augmente la pression artérielle.

Contre-indications de la griffe du diable

L’utilisation est contre-indiquée en cas d’ulcère peptique, de calculs biliaires et de problèmes cardiovasculaires.

Il n’y a pas assez d’informations sur sa sécurité pendant la grossesse, bien qu’il semble stimuler les contractions utérines. En cas de doute, vous devez demander conseil à votre médecin.

En outre, les personnes atteintes de diabète ou traitées avec des médicaments qui interfèrent avec le sucre dans le sang doivent l’utiliser sous surveillance médicale.

Sa consommation par voie orale est considérée comme sûre si les doses recommandées ne sont pas dépassées, du moins si elle n’est pas prise pendant plus d’un an.

Cependant, dans environ 8 % des cas, le traitement a été associé à la diarrhée. En outre, sa consommation peut provoquer des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des maux de tête, des acouphènes, des problèmes menstruels et des changements de pression sanguine.

Comment consommer la griffe du diable ?

Si les polyarthrites rhumatoïdes nécessitent bien sûr, le recours à la médecine, la griffe du diable ne se contente cependant pas de soulager, elle soigne également réellement




Une fois de plus, elle booste le système immunitaire et réduit l’activité auto-immune inflammatoire.

Dans les cas de rhumatismes plus légers (y compris arthrose ou sciatiques chroniques) une cure de griffe du diable de trois à six semaines est efficace : non pas comme antalgique, qui agit de façon immédiate sur la douleur, mais de façon curative.

La griffe du diable en tisane

Comment ? Elle se prend idéalement en tisanes : laisser infuser une nuit entière une cuiller à café de griffe du diable dans un demi-litre d’eau.

La griffe du diable

La boire trois fois par jour (5 gr de dans 500 ml d’eau), une dizaine de minutes avant chaque repas : sans ajout de sucre en dépit de son goût amer, afin de ne pas en annihiler les principes actifs.

La griffe du diable en poudre

La griffe du diable existe également en poudre, en extraits, à prendre à la fin de chaque repas. Mais, dans tous les cas, la question est d’en faire une cure.

La griffe du diable en pommade ou en gel

Enfin, la griffe du diable se présente sous forme de pommade ou de gel, pour usage externe : un onguent de base pour les sportifs, olympiques ou non, qui ne se verront ainsi pas listés parmi les dopés !

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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