La danse : du développement personnel au haut-niveau
Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’être humain s’est rapidement servi de son corps pour danser : un plaisir de son corps, individuel, en couple ou en groupe. Et une exigence sportive. Focus sur la danse !

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Les origines de la danse
Cette discipline serait presque le plus ancien divertissement de l’Homme !
Dès qu’il fut bipède, l’être humain eut le goût de danser : la preuve par le Sorcier dansant de la grotte des Trois Frères en Ariège, datant du Paléolithique. Une joie peut-être, un moyen de communiquer avant le verbe, en tous les cas.
Si les Égyptiens levèrent ensuite haut la gambette pour cultiver l’équilibre corporel, les Grecs inaugurèrent véritablement l’entrée dans la danse : des rites dionysiaques pour célébrer la communication entre les vivants et les morts.
Au Moyen-Age, l’Église estima que la danse tournait à la débauche, de surcroît populaire, ce qui n’était pas entièrement faux. Ces moments débridés ont peu fait l’objet d’archives.
A la Renaissance, le vent contraire souffle depuis l’Italie prisée par François Ier : la danse se fait virtuose pour entrer à la Cour, dont le ballet devient le divertissement préféré. La musique est associée à la chorégraphie, le ballet se fait tour à tour comédie-ballet avec Molière et Lully, opéra-ballet avec les Indes Galantes de Rameau, ballet romantique avec Giselle.
Avec le XIXe siècle, la danse monte sur les pointes. Et au XXe siècle, son inspiration se fait russe avec tour à tour Serge Diaghilev, George Balanchine, Vaslav Nijinsky, Rudolf Noureev. Elle est contemporaine avec Maurice Béjart, Patrick Dupont, Marie-Claude Pietragalla.
L’expression du corps souffle des États-Unis. C’est la modern dance avec Isadora Duncan, Doris Humphrey, Martha Graham. Puis la danse jazz métisse l’Europe et l’Afrique et les danses savante et populaire. Et Mickael Jackson invente le moonwalk.
La danse est multiple : les différentes pratiques
Qu’elles ou ils dansent au Ballet National de l’Opéra de Paris ou au Crazy Horse, le travail qui mène à la prestation est impressionnant : échauffement quotidien d’une heure, préalable à chaque répétition.
Exercices de barre au sol, toutes les petites filles et petits garçons de quatre à six ans ont commencé par l’apprentissage de ces mouvements inlassablement répétés.

Ensuite ? A chacun son niveau, du simple club au niveau olympique, et à chacun sa danse. La danse classique vous galbera la silhouette et la cambrure. Elle peut même être bonne pour vos lombaires. Elle reste le symbole de l’élégance.
Mais tout est affaire de choix : la salsa fait travailler le bas du corps, de la taille aux chevilles, la modern jazz dance fait tout perdre, des fesses et du ventre, et les claquettes vous font un joli fessier.
En vogue, la Zumba nous vient de Colombie : dans les années 60, le professeur d’aérobic Alberto Perez avait oublié le disque qui accompagnait son cours en musique. De la musique d’Amérique latine fit si bien l’affaire, que la Zumba a fait le tour du monde, en se déclinant en versions depuis les « kids » aux seniors, en passant par la zumba toning, avec des haltères. Musculation et perte de calories garanties. Une contre-indication, si vous êtes fragile des articulations, la zumba les sollicite autant que le tennis.
Et la danse orientale ? On l’appelle trivialement la danse du ventre. Mais cette hymne à la féminité et à la fertilité muscle le bassin, le ventre, le buste, mais aussi les cuisses et les bras. Et elle est intéressante pour se libérer et avoir de l’estime de soi, si besoin en est.

Des contre-indications à la pratique de la danse ?
La déclaration sur l’honneur…
Comme toute Fédération sportive, la Fédération Française de danse implique de fournir un certificat médial de moins d’un an, pour s’inscrire auprès de l’un de ses clubs affiliés.
Attention aux articulations
Mais si vous êtes en bonne santé et ne faites pas de compétition, l’auto-questionnaire avec déclaration sur l’honneur suffit : ne pas avoir eu un parent mort subitement d’une crise cardiaque (autrement-dit ne pas avoir d’antécédents familiaux), ne pas souffrir de problèmes articulaires.
Hormis les problèmes cardiaques et articulaires, la danse ne connaît pas de contre-indication particulière.
Connaissez-vous la danse-thérapie ?
Elle se pratique en ateliers et sous surveillance, aussi bien pour réduire les douleurs liées à l’anxiété ou la dépression, qu’en cas de cancer.
La danse étant reconnue comme un moyen de développement personnel, elle est un outil de réappropriation de son corps.
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