Le ju-jitsu, littéralement l’art de la souplesse
C’est un peu l’« art père » des arts martiaux. Après avoir failli disparaître, le ju-jitsu fait de plus en plus d’adeptes, en particulier en France, championne du monde en titre. Focus sur les secrets de ce sport !

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Les origines du ju-jitsu
En France, en un tour de bras
C’est au mois de novembre prochain, que la France défendra son titre de championne de France de ju-jitsu. Avec la confiance empochée aux championnats d’Europe de juin dernier : vingt médailles, dont six en or.
La toute première démonstration de ju-jitsu avait pourtant semé le doute : en 1905, un certain Ré-Nié prétendit défier la gloire des sports de défense français, Guy Dubois, boxeur émérite et maître d’armes. En une clé de bras, Ré-Nié mit Guy Dubois hors d’état de lui nuire.
La stupeur fit place au doute : cet art martial avait vaincu la lutte gréco-romaine en une poignée de secondes, le tout devant le gratin du sport français. Mémorable 20 octobre 1905 ! La première salle parisienne, 55 rue de Ponthieu essaima rapidement.

Au Japon, la reconversion des samouraïs
Ils eurent en quelque sorte l’emploi assuré pendant des centaines d’années : en particulier contre ces envahisseurs de Mongols. Les samouraïs furent le bras armé du Japon, avec le privilège de former une noble caste.
Mais comment ne pas déchoir, lorsque vient la paix ? C’est ce qui leur advint avec la période d’Edo, de l’ancien nom de Tokyo : damned, 200 ans d’accalmie ! En attendant des jours meilleurs, ils se reconvertirent en professeurs d’arts martiaux dans le civil.
Pour ce faire, ils harmonisèrent les quelque 725 techniques de self-defense alors existantes dans les différentes pratiques de combat de l’archipel. Ils étaient les mieux placés, aguerris à se battre en duel, une fois leur arme à terre.
Hélas pour eux, l’ère Meiji les acheva, en leur interdisant le port d’arme. Cette fois, il ne leur restait vraiment plus que leurs pieds et mains. Fini, leur statut de caste ! Naissait le ju-jitsu, le self-defense élevé au rang d’art. A en mettre KO Guy Dubois.
Présentation des différentes techniques de ju-jitsu
Au revoir les samouraïs, bonjour les arts martiaux. Ces derniers sont presque un guide touristique du Japon : des techniques de défense de la ville de Kito, où naquit le judo, et de celle de Daito, l’aïkido. Dernier né, le ju-jitsu brésilien, variante du judo née plutôt du côté de Copacabana.
Puisque les samouraïs ont harmonisé les choses, laissons-les rangées. Le ju-jitsu comprend quatre catégories :
- atemi waza (techniques de frappe),
- nage waza (techniques de projection),
- kansetsu waza (techniques de luxation),
- ne waza (techniques au sol).

Les bienfaits du ju-jitsu
C’est un art martial pour tous, exempt de brutalité !
Cet art de la souplesse est accessible à tout le monde, hommes, femmes, enfants à partir de dix ans. Ces très efficaces techniques de défense n’engendrent aucun risque : mais habileté, coordination, développement sensoriel et respect de son alter ego.
Des contre-indications à la pratique de ce sport ?
Aucune contre-indication. De toute façon, le ju-jitsu se pratique en clubs labellisés Fédération Française de Judo, Ju-Jitsu, Kendo et disciplines associées : l’obtention d’une licence sportive, a fortiori l’accès à la compétition, impliquent un certificat médical.
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