La colique du nourrisson
En fin de journée, bébé pleure tout à coup intensément en se mettant dans la position du « batracien ». La colique du nourrisson touche un bébé sur dix. No panic, nos conseils pour apaiser la colique de bébé.

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Colique de bébé : définition
Toute juste libéré de sa maladresse face à bébé, l’adulte se retrouve désemparé, car il transfère sur lui-même la douleur que cela doit être, pour pleurer avec une telle intensité : à en être couleur écrevisse, le ventre dur avec des émissions de gaz.
Bébé est pourtant en bonne santé, il n’a pas de fièvre, n’est pas léthargique non plus, et prend du poids normalement, sans aucun autre trouble digestif : il ne vomit pas et remplit sa couche normalement, six à huit fois par jour. Car ces coliques n’engendrent pas de diarrhées.
Durée de la colique de bébé
C’est vrai que cela prend aux tripes : un bout de chou de moins de trois mois aux prises à une violente crise de pleurs, ses petits membres recroquevillés sur lui-même. Il semble souffrir le martyr. Et cela dure facilement trois heures.
Cela le prend pourtant trois fois par semaine, parfois alors même qu’il venait de s’endormir paisiblement : depuis qu’il a deux semaines et jusqu’à l’âge de cinq semaines.

Un phénomène fréquent pas tout à fait expliqué
Une certitude, les pleurs sont le seul moyen de bébé pour exprimer sa douleur, sa colère ou son énervement. Il ne s’en prive donc pas !
La cause même de la colique du nourrisson laisse place à des hypothèses : est-ce le réglage de son horloge biologique, puisqu’à cet âge bébé apprend à dormir huit heures d’affilée, ou bien le rodage de l’intestin, qui absorbe encore mal les graisses ? Il a été observé que la flore intestinale du nourrisson soumis à ces coliques était particulière, mais cela n’est pas forcément l’explication non plus.
Est-ce alors une étape « normale » du développement du nourrisson, selon sa sensibilité et sa nervosité ? Cela n’est pas exclu non plus.
Que faire, quand bébé a une colique du nourrisson ?
Ne vous affolez pas, maintenez au contraire une ambiance calme. Massez doucement le ventre de bébé du haut vers le bas, dans le sens des aiguilles d’une montre : cela lui fera d’autant du bien, que ce contact charnel avec vous le rassurera.
Lors de la tétée, faites également en sorte de limiter l’absorption d’air. Et faites-lui bien faire son rot. Même si la colique du nourrisson touche autant les bébés allaités que les autres, ne lui donnez qu’un seul sein par tétée, de manière à ce qu’il absorbe le lait gras de fin de tétée : celui-ci préviendrait la colique du nourrisson.
Et surveillez son poids : entre 15 jours et un mois, un bébé doit prendre en moyenne cent grammes par semaine, puis 90 g à partir d’un mois et jusqu’à trois mois. Le poids est alors plus important que la taille. S’il cesse de grossir pendant plus d’une semaine, n’hésitez pas à consulter.
Si vous ne l’allaitez pas, il est rare que bébé fasse une allergie au lait de vache : cela touche moins de 2% des nourrissons. Néanmoins, si des rougeurs cutanées apparaissent, n’hésitez pas non plus à consulter.

L’homéopathie, parce qu’elle est naturelle
Aucun traitement médicamenteux n’existe contre la colique de bébé. En revanche, l’homéopathie peut soulager bébé : le Lycopodium clavatum 5 CH soulage les gaz intestinaux du nourrisson. Et le Cuprum metallicum 9 CH soulage du hoquet après chaque tétée.
Mélangez 5 granules d’homéopathie dans un peu d’eau pure, et faites-lui boire au biberon.
Au fait, la cigarette chez maman ?
Il pourrait y avoir un lien entre le fait de fumer quand on est enceinte, et la colique du nourrisson. Mais le fait de fumer expose le fœtus à bien d’autres dommages.
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