Difficile d’arrêter de fumer ? La facture est élevée pour la santé et pour le porte-monnaie. Ce n’est pourtant pas si dur d’arrêter. Voici tous nos conseils pour arrêter de fumer.

Contenu
Au fait, pourquoi je fume ?
Fumer, c’est être addict. Quel fumeur n’a pas fait la queue du seul tabac ouvert un dimanche soir ? Ambiance sinistre garantie. Il n’y a pas d’histoire, fumer, c’est être « camé » : même si le tabac, lui, est légal.
Or, se mettre devant le miroir et se le dire : « je suis camé(e) » est une aide à la décision d’arrêter. Moi ? Oui, l’image de soi est singulièrement ternie.
Et rappelez-vous de votre première cigarette : pour faire comme les copains qui se moquent, aujourd’hui, de savoir si vous êtes fumeur ou pas, vivant ou pas.

Difficile d’arrêter de fumer ?
Oui et non, c’est plutôt l’idée que l’on s’en fait.
Le meilleur patch est de prendre la décision d’arrêter. Question de ce que l’on veut : de fierté, d’aptitude à faire un choix, de se dire que l’on en est capable. Ou se se rendre compte que l’on ne sait plus grimper un escalier sans souffler.
Et puis, il y a l’idée que l’on s’en fait : s’imaginer que ce sera une souffrance, un manque, et même l’air moins intellectuel. Erreur, mêmes les écrivains et acteurs ne font plus de la cigarette un accessoire intellectuel. Alors, pourquoi pas soi ?
Physiquement, c’est difficile ?
La nicotine crée une sensation de plaisir, provoque une montée d’adrénaline et une accélération cardiaque. Et puis, allez, il y a la gestuelle qui va avec. Sans compter les faux-amis, la tasse de café ou le verre de vin. De petits plaisirs « mondains » qui vont très bien ensemble.
Par chance, l’organisme a de grandes facultés d’adaptation : moins vous fumez moins il réclame sa dose de nicotine… plus il est facile de diminuer. Au bout de 8 heures seulement sans fumer, le taux de nicotine dans votre corps tombe à 6-7%, soit une diminution de plus de 90% !
L’effet de manque est à son paroxysme dans les 48 heures à une semaine. C’est le pic le plus important du fumeur qui a choisi d’arrêter, avec des sensations physiques peu confortables : réel manque, sensation de fatigue par privation de la nicotine comme stimulant, et même toux car les cils vibratiles des bronches se débarrassent progressivement de la nicotine. Vous pouvez même avoir une sensation de constipation, la nicotine agissant sur le transit.
Autant de petits désagréments qui s’estompent au bout d’une semaine. Il reste un seul effet et unique, le plus dur à combattre, l’habitude. C’est contre celle-ci, et rien d’autre, que vous devez vous battre. Autrement-dit contre vous-même.
Si l’envie de fumer perdure ensuite une bonne année, le chemin physique est donc réalisé en une semaine. Sachant tout de même qu’il en vaut la chandelle : personne n’a envie qu’on lui annonce un cancer des poumons, dû à 90% à la cigarette.

Les astuces pour ne pas succomber et arrêter de fumer sereinement
Faire attention à soi
La première d’entre elle est la volonté : fixez-vous une date pour arrêter, associez votre image à la queue des fumeurs du dimanche soir, regardez l’état de vos doigts… voire de vos dents. Et choisissez.
Les astuces pour divertir votre envie de fumer au moment où elle revient, sont multiples : se laver les mains, boire un verre d’eau, faire un petit tour, cela passe toujours. Évitez de passer d’une dépendance à une autre, en remplaçant le tabac par des sucreries.
Dis-vous que Barack Obama a réussi à arrêter de fumer : mais pas besoin d’être président des États-Unis pour cela. Vous avez des amis fumeurs : l’environnement fumeur est celui qui vous fera craquer. Demandez-leur de s’abstenir en votre présence.
Et les plantes ? La valériane, le gingembre et la menthe poivrée
La valériane a le don de calmer les petites nausées qui accompagnent le fait d’arrêter de fumer. Des nausées, soi-dit en passant, qui n’ont rien d’excessif. De la même façon, le gingembre et la menthe poivrée ajoutés à l’alimentation calmeront ces sensations.
Pour ou contre la cigarette électronique ?
Oui, si vous vous en tenez à elle seule. Certains fumeurs alternent cigarettes et cigarette électronique, en s’imaginant moins fumer. Là, il faut tout de même choisir d’en supprimer une…
L’intérêt de la cigarette électronique est de supprimer bien des substances présentes dans les cigarettes : ammoniaque, monoxyde de carbone, arsenic, acétone, acide cyanhydrique, naphtalène, formaldéhyde, soit tout un florilège de cancers programmés.
Une fois la cigarette électronique adoptée, baissez le niveau des substituts au tabac que vous y mettez. Et finissez par l’oublier…. Même le geste vous manquera de moins en moins. N’oubliez jamais que la cigarette est d’abord une question d’habitude. L’organisme, lui s’adapte et même préfère ne pas fumer.
Pour en savoir plus
La rédaction de Toutvert.fr vous recommande :
- Lampe solaire : comment s’y retrouver ?
- Comment bien choisir ses couches lavables ?
- Qu’est-ce qu’un rocket stove ?
- Pourquoi adopter un régime sans gluten ?
- Aspartame : bon ou mauvais pour la santé ?
- Que penser du fluor pour la santé ?
Laissez un commentaire