Chaudière à condensation : divisez votre facture par trois

La chaudière à condensation ? Elle est au chauffage ce que le « turbo » est au moteur d’une voiture : au lieu de s’évanouir en fumée, la vapeur d’eau de celle-ci est récupérée pour être réinjectée dans le chauffage. Résultat ? Un tiers de sa facture d’énergie en moins. Et l’atmosphère préservée !
De l’énergie qui ne part plus en fumée
La chaudière à condensation est la chaudière au gaz de demain… qui fonctionne aujourd’hui. Elle est conçue selon le principe de la récupération d’énergie jusqu’alors inutilisée.
Avec une chaudière classique, l’eau chauffée par la combustion du gaz alimente les radiateurs, puis revient refroidie vers la chaudière, pour être à nouveau alimentée en chaleur. Or, la combustion du gaz naturel émet de la fumée : avec la chaudière à condensation, la vapeur d’eau de cette fumée est récupérée, pour chauffer le circuit de retour de l’eau depuis les radiateurs jusqu’à la chaudière.
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De fait, en se condensant, la vapeur d’eau (qui devient donc liquide) crée de l’énergie : c’est ce surcroît d’énergie désormais utilisé, qui génère de sérieuses économies.
Un « PCI » supérieur à 100%
Mais tout d’abord, comment bien modéliser son chauffage ? Trois critères doivent être pris en compte : le bon état de marche de sa chaudière, son « PCI », et sa puissance.

Le bon état d’une chaudière se mesure par le ratio entre la quantité d’énergie sortant de la chaudière sous forme de chaleur, et la quantité de gaz consommé pour ce faire. C’est un peu le postulat : difficile d’attendre un bon rendement d’une chaudière mal réglée !
Son « PCI » n’est autre que le « pouvoir calorifique inférieur » du gaz, autrement-dit la quantité d’énergie que l’on peut retirer de la combustion du gaz, sans condensation des fumées. D’où l’indication non surprenante, pour une chaudière gaz à condensation, d’un « PCI » supérieur à 100%.
Quant à sa puissance, elle se choisit en fonction de l’isolation de votre logement : plus il est isolé, moins vous avez besoin de puissance. C’est la base du chauffage, que de ne pas revigorer les courants d’air !
Une installation qui, idéalement, concerne les « basses températures », soit l’eau de chauffage à moins de 50°. Et se branche sur le gaz de ville ou bien une citerne.

Chaudière à condensation : prix
Autre question encore, qui se pose souvent : l’encombrement d’une chaudière à condensation.
La réponse est simple : le même, ni plus, ni moins. La véritable installation supplémentaire requise est le raccordement de l’eau restante aux eaux usées, quand une chaudière classique l’est à un conduit de cheminée.
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Mais le bilan global de l’installation d’une chaudière gaz à condensation est tout à son avantage : l’investissement dans l’installation bénéficie du crédit d’impôt de 30% (en vigueur depuis 2014) et de la Prime Énergie. La réduction de sa facture de gaz permet d’envisager un amortissement sur moins de six ans.
Selon l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, la chaudière gaz à condensation permet une économie d’un quart de sa facture. Un pourcentage qui se monte facilement à un tiers, au regard de l’augmentation des tarifs.
Cela veut dire : un investissement amorti en moins de six ans !
On peut trouver des chaudières dès 2 000 à 8 000 euros, pose comprise, selon les marques et selon la capacité de la chaudière.
Voici quelques modèles en vente en ligne :
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