Santé au naturel

Le water-polo, le hand-ball aquatique

Le saviez-vous ? Les joueurs de water-polo portent deux maillots de bain. On vous livre les dessous de ce sport ludique autant que physique.

Le water-polo, le hand-ball aquatique

Bleu, blanc, rouge : les règles de base du water-polo

Depuis le bord de la piscine, vous remarquez d’emblée la couleur des bonnets. Rien à voir avec le drapeau tricolore : aux deux gardiens de but les bonnets rouge, à l’équipe à domicile les sept bonnets blancs et à l’équipe invitée les sept bonnets bleus.




Vous voyez aussi régulièrement l’une des deux équipes former un cercle autour du but adverse. Mais surtout, elle encercle en même temps l’un des siens, qui tourne le dos au gardien de but adverse. C’est l’une des figures classiques du water-polo, ce joueur placé entre son équipe et le gardien de but est là pour intercepter les passes.

Eh oui, dans l’eau, on ne joue pas comme à terre. Il faut énormément nager, d’autant qu’il est interdit de poser ni la main sur le bord interne du bassin, ni le pied au fond. D’où le déroulé d’un match, fait de 4 périodes de huit minutes, avec des pauses de deux minutes.

Interdiction également de garder la balle plus de 30 secondes à la main, de la frapper du poing, et d’envoyer en même temps de l’eau à son adversaire. La balle doit être envoyée en l’air, d’une main. L’arbitrage, lui, se fait depuis le bord du bassin.

Que se passe-t-il sous l’eau ? C’est la seule chose autorisée, il y a le droit de tirer son adversaire par le maillot de bain, d’où le double maillot obligatoire en compétition, pudeur oblige.

Un sport né Outre-Manche

Les romains étaient adeptes des Thermes. Mais c’est sur les bords de la Tamise, que les règles du water-polo furent codifiées et les premiers interclubs organisés en 1870. Vingt ans plus tard, le premier match international se tient entre l’Angleterre et l’Écosse.




Il fallut alors attendre près de cent ans, pour que se tiennent les premiers championnats du monde, en 1973 ! Cela faisait pourtant 73 ans que le water-polo était un sport olympique.

Pour ne pas les manquer, retenez que les championnats du monde se déroulent les années impaires, et les championnats d’Europe les années paires.

Cette année, ces derniers se tiendront à Barcelone (14-28 juillet), « terre » de water-polo, avec dans ses équipes Manel Estiarte, considéré comme le plus grand buteur au monde de water-polo.



Autre grande « terre » de water-polo, les Balkans, avec la Hongrie (l’équipe féminine-phare de Barcelone) et la Serbie (l’équipe masculine-phare). Mais le water-polo se joue également au Montenegro et dans toute l’ex-Yousgoslavie : un sport très prisé, véritable vivier de champions, alors qu’elle fournit peu de grands nageurs, grande tradition de sport collectif liée au passé politique oblige.

Les bienfaits du water-polo

Un sport qui développe les muscles et la débrouillardise !

Au water-polo, on est musclé par l’entraînement à faire des longueurs de bassin pour nager longtemps et vite. Être réactif dans l’eau, cela s’apprend. Ce sport est donc aussi complet que la natation, le jeu en prime.

Mais en plus, il apprend à être malin : comment ne pas se faire rapter ni le ballon, ni son maillot de bain, alors que l’on s’apprête à tirer ? Il faut être vif ! C’est de la santé et du sport en s’amusant et en développant le sens de l’équipe.

Des limites à sa pratique ?

Aucune contre-indication, hormis celles qui vous interdisent la piscine (problèmes de peau) ou grave problème de santé avéré (épilepsie, cardiaque).

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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