La voile, un sport qui vogue !
En mer ou en eau douce, naviguer en se propulsant à l’aide du vent est un sport de nature très complet. Découvrez la voile !

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Un mot sur la voile
Il y a 50 ans, 1968 : en mer aussi ! Le 1er juillet prochain, s’élancera depuis les Sables d’Olonnes, la Golden Race Globe : une course dans des conditions similaires à la toute première course à la voile en solitaire autour du monde, qu’avait lancé le Sunday Times. Un mythe et une date historique de la voile.
Sans vous lancer dans le franchissement des trois caps (le cap de Bonne-Espérance, le Cap de Leewin et le Cap Horn) laissez-vous séduire en amateur, par ce sport de nature : à la condition de toujours respecter les règles de sécurité, vous cultiverez votre forme physique en vous créant des souvenirs.
Les bienfaits de la voile sur la santé
Muscle, souplesse, sens de l’équilibre
Aucune limite d’âge, pour ce sport qui se pratique dès l’âge de sept ans. Et que vous soyez au format crevette ou armoire normande, aucun souci. État d’esprit adapté – on laisse sa panoplie de bijoux à la maison et on y va.

Dès la terre, la voile vous muscle : eh oui, on met son bateau sur son chariot, et on tire le tout jusqu’à l’eau, sans en cogner la coque, ni monter dessus tant qu’elle n’est pas à l’eau. Il a horreur de ça.
En mer, quel que soit votre niveau, tous vos muscles travaillent : les winches d’aujourd’hui limitent l’effort, mais il faut tout de même un petit peu de biceps pour tourner la manivelle. La grand-voile est hissée ? Parfait, mais il faut régulièrement la régler et en permanence barrer pour garder son cap. Vous allez aussi raffoler de sortir en trapèze.
Musculature et sens de l’équilibre, la voile vous cultive tout le corps. Sans oublier de rester souple pour passer d’un point à un autre du bateau si besoin. Le tout, évidemment sans vous taper la tête dans la baume. Remarquez, une fois suffit pour vous en souvenir.
La mer est toujours plus forte que vous
Le reste n’est que plaisir, les poumons apprécient (évitez de fumer…) et cette sensation d’être propre physiquement et la tête lavée mentalement, tant la (re)découverte de cet élément entier qu’est la mer vous monopolise. La côte vue depuis la mer, le sens du vent, des courants, tout vous prend dans sa beauté.
Des contre-indications ?
Hormis si vous êtes incurablement sujet au mal de mer, aucune contre-indication valable pour d’autres activités sportives (problème cardiaque, épilepsie, etc) ne vous interdit de goûter aux embruns. En revanche, respectez toujours sans faille les consignes de sécurité – connaître la météo même pour de la voile côtière, respectez le code maritime car vous n’êtes pas seul sur l’eau.
Et préparez toujours votre kit de survie en mer : attention à la réverbération du soleil sur l’eau (lunettes de soleil et crème solaire voire tee-shirt pour vous protéger les épaules), prenez toujours une polaire même si le temps est au beau, au large, un petit zef peut vous donner envie de l’enfiler, ne faites jamais de voile les pieds-nus (les chaussons antidérapants vous évitent de glisser et de vous fracturer un orteil). Et vous avez, bien sûr, enfilé votre gilet de sauvetage.

Nos conseils pratiques
En cas de bobos
Ayez aussi les bons réflexes : vous vous êtes blessé, ou brûlé la main avec un cordage, ne rincez évidemment pas la plaie à l’eau de mer, cela n’aseptise pas mais vous brûle. N’allez jamais non plus au-delà de vos forces physiques : vous vous sentez fourbu, rentrez.
De l’eau et de la nourriture
Vous avez, bien sûr, prévu de partir pour plus d’une heure : vous avez prévu d’avoir soif, en emportant toujours votre bouteille d’eau. De quoi vous sustenter est bien aussi, cela vous rendra votre virée agréable : n’oubliez pas que la mer, ça creuse ! Ne jetez pas votre boîte de biscuit vide à la mer.
Accessoirement, vous savez nager : ce n’est pas obligatoire, mais c’est encore mieux.
Vous connaissez bien votre bateau
Enfant, peut-être avez-vous fait du dériveur (ah, les Glénans !) puis du 420 et du 470 en grandissant. C’est alors au choix : toujours le dériveur, monoplace ou non, le catamaran, ou la planche à voile.
Vous êtes d’humeur olympique : les Jeux d’été comprennent dix disciplines, 5 réservées aux hommes (dont le fameux Finn, le plus ancien dériveur admis aux JO, depuis ceux d’Helsinki en 1952, il est lourd au point que les barreurs pèsent parfois 100 kilos. Pas indispensable de les imiter !), 4 réservées aux femmes, et une mixte (en catamaran).
Vous voici revenu à terre
Vous livrez vos impressions et remontez votre chariot, après que votre entourage soit venu vous aider à hisser votre bateau dessus : d’où l’intérêt d’être de bonne humeur avec tout le monde avant de partir.
Au fait, où sont les clefs de la voiture ? Bonne question ! En mer, ne les mettez jamais dans votre poche, mais dans un sac étanche : avec votre téléphone portable, dans le caisson prévu pour vos effets personnels.
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