Vegan : quand l’animal se respecte autant que nous
Le vegan ? L’animal se respecte autant que nous. Nos congénères les animaux n’ont rien à faire dans notre assiette. Ils n’ont rien à faire non plus au bout d’une laisse ou en fourrure sur notre dos.

Vegan, toute une philosophie
Né aux États-Unis en 1944, du refus de la « Vegetarian Society » de faire la promotion d’une alimentation exempte de produits laitiers, le véganisme est un mode de vie en soi : la redéfinition de la relation de l’Homme à l’animal.
Quand le végétalisme proscrit l’alimentation d’origine animale, le véganisme étend sa philosophie au-delà de l’assiette :
- vêtements,
- maroquinerie,
- cosmétiques et médicaments testés sur eux,
- mais aussi animaux de compagnie,
- équitation et même chiens d’aveugles, c’est non !
Une empathie envers les animaux, qui confine à une démarche environnementaliste mais aussi non-violence, ainsi que le suggère le philosophe Tom Regan, théoricien du droit des animaux.

Cuisine Vegan, l’austérité c’est fini !
Le vegan exclut de l’assiette tous les produits d’origine animale, viande, poissons, coquillages et crustacés, produits laitiers, et même miel des abeilles.
Il reste… tout le reste, soit une palette gustative étendue faite de tous les fruits, céréales, graines, légumes, légumineuses. Sans oublier le soja et ses dérivés – tofu, miso – très présents.
La cuisine vegan est aussi, il va presque sans dire, bio. Or, tout comme celle-ci, la gastronomie en robe de bure, c’est fini.
Les restaurateurs déploient des trésors d’imagination, pour proposer des cakes, pizzas, et autres délicatesses végan, qui font aujourd’hui fureur.
Les nutriments ? Vous reprendrez bien un peu de B12.
Les papilles ne sont donc plus en reste. Du bio sans acides gras saturés, voilà de quoi oublier l’andouillette de terroir. Avec la bonne conscience de se régaler sans plus exploiter les animaux.
Maillon faible de la cuisine végan, le corps humain est fait de cellules, qui ont un besoin de ces fameux AAE, ces acides aminés essentiels, faute desquelles elles ne peuvent fonctionner.
Or, l’organisme ne synthétise pas ces AAE : il les puise dans l’alimentation quotidienne : horreur, dans les protéines animales.
L’autre clef de nos cellules est la vitamine B12. Sans vitamine B12, c’est la dégradation de nos cellules et de notre système nerveux, assurée.
Raison pour laquelle, il est fortement préconisé au végan de compléter son alimentation par de la vitamine B12, soit en supplément, soit en incluant, par exemple, du lait de soja enrichi à cette vitamine.
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