Déconfiner en vacances au bord de la mer, c’est chouette. Respecter cet environnement est indispensable. Et facile. Suivez le guide des bonnes pratiques du vacancier !
Contenu
- 1 Je choisis ma bonne formule de vacances
- 2 J’oublie ma voiture
- 3 Je ne jette pas mes sacs en plastique sur la plage
- 4 Je ne laisse pas mes reliefs de pique-nique
- 5 Je n’enfouis pas mes mégots dans le sable
- 6 Je choisis ma crème solaire
- 7 Je ne transforme pas les toilettes publiques en lieu insane
- 8 J’économise l’eau et l’énergie
- 9 Je pratique de saines leçons de choses
- 10 Je consomme local en bon vacancier
- 11 Je sensibilise les enfants
- 12 Je ne mets pas en danger la vie d’autrui
- 13 Je sais que le coronavirus n’est pas en vacances
- 14 Je pratique une action de bénévolat
- 15 Pour en savoir plus
Voici 14 « commandements » que tout bon vacancier devrait suivre !
Je choisis ma bonne formule de vacances
Sur le littoral français, les locations écoresponsables sont désormais bien inscrites dans le paysage.
Sur la côte Atlantique, les écologîtes sont « zéro déchets » : énergie solaire, absence de plastique, lits équipés de matelas en latex naturel et de draps en coton bio, meubles issus de la chine et de la récup’. Dans cette région, les jardins des écologîtes sont souvent des refuges de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
Les Gîtes de France (hébergement à la ferme ou à la campagne) délivrent leur certification « écogîtes » : une initiative qui a émané des Gîtes de France de la région PACA. Ce label est très rigoureux : les écogîtes doivent s’intégrer à l’environnement dès leur construction. Il existe 320 écogîtes en France, dont certains au bord de la mer. Au hasard, vous en avez en Corse du Sud.
J’oublie ma voiture
Une fois sur place, j’oublie la voiture pour me rendre à la plage. Bien des littoraux sont aménagés de pistes cyclables pour y mener.
C’est l’occasion de bouger en famille ou entre amis, tout en bronzant. Cela évite aussi de se retrouver dans les encombrements de la circulation au retour de la plage. Et cela vous entraîne à (re)faire du vélo pour lorsque vous rentrez à Paris ou ailleurs.
Je ne jette pas mes sacs en plastique sur la plage
Selon le recensement de Surfrider sur les cinq littoraux français et espagnols, plus de 25 000 sacs en plastique sont chaque année laissés sur les plages.
Or, il s’agit du plus gros pollueur de l’océan. Vous voulez remporter votre maillot de bain mouillé dans un sac en plastique ? Rapportez chez vous le maillot et le sac.
Je ne laisse pas mes reliefs de pique-nique
Après avoir pique-niqué, préférez remporter vos déchets chez vous, dès lors que la poubelle publique menace de déborder.
Ne jetez pas non plus vos bouchons et capsules de bouteille sur la plage.
Je n’enfouis pas mes mégots dans le sable
C’est l’autre gros pollueur des littoraux : plus de 60 000 mégots de cigarettes sont chaque année jetés sur les plages. Or, ils contiennent plus de 70 produits chimiques et de l’acétate de cellulose, un plastique qui met plus de dix ans à se dégrader.
Rappelez-vous qu’un seul mégot pollue 500 litres d’eau. Pensez au cendrier de plage. Et attention, cette année, certaines plages ont décidé de redoubler de vigilance.
Je choisis ma crème solaire
Le saviez-vous ? Une crème solaire basique contient des micro-billes de plastique qui vous permettent de bien vous en enduire. Elles fonctionnent comme un détergent (produit à vaisselle ou shampooing de base) : ces micro-billes font glisser la graisse.
Or, une fois dans l’eau, vous perdez les deux-tiers de votre crème solaire. Une vraie source de pollution plastique, de surcroît parmi les plus difficilement récupérables.
Optez vraiment pour une crème solaire bio ou, si vous savez bien le doser, un mélange DIY d’huile et de citron.
Je ne transforme pas les toilettes publiques en lieu insane
Allez savoir pourquoi, les toilettes publiques sont souvent une véritable infection. Respectez les consignes, n’y jetez pas ce qui les bouchent (dont les coton-tiges, une des grandes sources de pollution de l’océan… honnêtement que font-ils dans les canalisations des toilettes, on ne va pas à la plage pour le laver les oreilles).
Hormis du sable par terre, on ne devrait pas se retrouver avec de telles souilles.
J’économise l’eau et l’énergie
Après un bon bain de mer, avez-vous vraiment besoin d’un séjour dans la baignoire pour vous prélasser ? En été, une bonne douche est amplement suffisante.
Si vous arrosez le jardin de votre location, attendez la fin de la journée pour éviter l’évaporation.
Je pratique de saines leçons de choses
Tant qu’à profiter du littoral, je m’y intéresse :
- pourquoi y a-t-il des marées, du vent ?
- d’où vient le sable?
- quels sont ces coquillages ?
Je consomme local en bon vacancier
Aller au marché plutôt qu’au supermarché, manger local est toute une découverte qui permet de rencontrer les producteurs locaux qui en vivent.
Dans le Sud de la France, allez voir les pêcheurs, ils sont gentils et non avares de conseils : demandez-leur, par exemple, du chinchard, poisson très peu onéreux et riche en protéines. Oubliez le saumon sous cellophane, bourré d’antibiotiques parce que les élevages attrapent des poux (si, si).

Je sensibilise les enfants
Ils sont les premiers à intégrer et à répéter les conseils écologiques.
Le bord de mer est un lieu privilégié pour se construire des souvenirs de vacances en famille et d’apprendre la nature. Si vous expliquez à un enfant qu’un affreux ballon en mauvais plastique n’a pas d’intérêt, il le comprend facilement. Montre-lui la flore et la faune.
Je ne mets pas en danger la vie d’autrui
Respectez les zones de baignade : lorsqu’une plage est interdite, s’y baigner est un risque pour vous et pour les sauveteurs qui viendront vous chercher (sans compter le coût que cela représente).
La remontée des clusters de l’épidémie incitent au civisme : si vous craquez pour une gaufre ou un cornet de glaces, respecter la distanciation physique.
Vous avez envie d’éternuer ? Même à la plage, faites-le dans votre coude. Vous êtes allé dans un lieu clos ? Ne vous débarrassez pas de votre masque usagé en le jetant sur la plage. Vous pouvez aussi consulter notre mémo sur les gestes barrières.
Je pratique une action de bénévolat
Le nettoyage des plages est en grande partie réalisée par des bénévoles. Vous connaissez l’Ong Surfrider et ses « Initiatives océanes » : cet été encore, il n’est pas trop tard pour rejoindre l’une de leurs équipes.
D’ailleurs, on y fait aussi des rencontres de personnes agréables et soucieuses de l’environnement.

Pour en savoir plus
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