Le taekwondo, « la voie du pied et du poing »
Le Taekwondo ? « Tae », le travail des jambes et « kwon », celui des bras, le tout avec un bon état d’esprit, ou « do » en coréen.

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Définition : qu’est-ce que le taekwondo ?
Mais qu’est-ce qui plaît tant aux plus de 20 millions de taekwondoïstes à travers le monde ? Sport olympique depuis les Jeux de Sydney en 2000, le taekwondo est issu de l’ancestral Taekkyon, art martial coréen consistant à « frapper avec les pieds en les utilisant comme des armes ».
Du karaté volant !
Le bol du pied (la partie sous les orteils) et la tête des phalanges servent énormément en attaque comme en défense. Ainsi le dévastateur coup de pied retourné-sauté commun avec le karaté, qui permet tour à tour de maintenir son adversaire à distance, et de le toucher aux parties faibles que sont le sternum, l’estomac et le foie. De quoi le mettre KO !
La figure la plus spectaculaire du taekwondo est, bien sûr, le mondylo : cette fois, avant de faire son coup de pied retourné-sauté, le taekwondoïste effectue plusieurs rotations sur lui-même pour prendre son élan. Et saute pour atteindre son adversaire à la tête. Il faut pas mal d’entraînement et quelques chutes pour y arriver. Mais le résultat a fait surnommer le taekwondo de « karaté volant ».

Ses bienfaits : l’équilibre entre le physique et le mental
Cela vaut le coup : aller dans l’un des nombreux clubs de taekwondo, et rester sur le bord du dojang pour voir à quel point le travail est d’abord celui d’une maîtrise de soi : avant de déséquilibrer l’adversaire, il faut trouver son propre équilibre ! Un principe de vie, non ?
Le taekwondo n’enseigne pas du tout la violence, mais apprend à développer cette maîtrise de soi, le respect de l’autre et, c’est une évidence pour y arriver, la persévérance. L’éthique fait partie du vocabulaire très présent dans le taekwondo. D’ailleurs, les règles pour déséquilibrer autrui sont bien codifiées : la fin ne justifie absolument pas les moyens.
Cet art martial s’appuie sur l’humanité, la justice, la courtoisie, la sagesse, la confiance, la bonté, la vertu, la loyauté et le courage. Rien de moins !
L’art martial préféré des femmes
Pour se convaincre que le taekwondo est un art martial féminin, regardez donc la française Haby Niare du club de Champigny-sur-Marne. Elle est championne du monde (au Mexique en 2013) et médaille d’argent à Rio, de la catégorie des moins de 67 kilos pour 1m76.
Être souple, réactive et dynamique sur ses appuis, cela se conjugue au féminin. Quant à jouer des pieds et des mains, ne sombrons pas dans l’image d’Épinal, mais il y a du vrai là-dedans.
Et pas de sexisme à rebours, les valeurs mentales autant que physiques inculquées par le taekwondo n’ont pas de sexe. Les hommes s’y retrouvent aussi.

Contre-indications à la pratique du taekwondo : les mauvais coups sont rares
Le taekwondo se pratique dès l’âge de 5 ans. Jusqu’à l’âge de 12 ans, il n’y a pas de toucher : aucun risque, ainsi, de se blesser entre enfants, à un âge où l’on est encore un peu petit pour mesurer ce que l’on fait. Quant à tomber, ce n’est alors pas un souci.
Ensuite, le taekwondo se pratique par ceintures – les « keups » : l’adversaire est donc de votre niveau. Et passé la soixantaine, les coups portés sont moins hauts, mais l’on continue à pratiquer en travaillant la technique.
La grande différence réside entre la pratique amateurs, généralement sans blessures, et la compétition : au haut-niveau, les coups portés sont tellement maîtrisés, que les accidents sont rarissimes. Pour également peu fréquents, ils surviennent en compétition de niveau moyen, par mauvaise exécution d’un coup : à l’encontre de son adversaire, qui peut être blessé au visage (souvent à la lèvre) ou soi-même, en se tordant le pied !
A moins de souffrir de pathologies très graves (neurologique, problème crânien), le taekwondo n’est contre-indiqué à personne.
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