Santé au naturel

Le surf, c’est bon pour le physique et le mental

bénéfique à la santé et à l'esprit

Les vagues les plus impressionnantes qui déferlent sur les cotes du monde entier sont leur terrain de jeu. Une souplesse de chat pour se jouer de la force herculéenne du tube de la vague, un bermuda à fleurs et la mèche décolorée par le sel marin, telle est l’image que nous avons du surfeur. Pourtant, tout le monde peut en faire autant, découvrons ensemble le surf.

Le surf, c’est bon pour le physique et le mental

Hawaï, le berceau du surf

Au XVIIIème siècle, l’explorateur britannique James Cook fut le premier européen à constater la pratique du surf. Tué par les indigènes d’Hawaï, le récit de sa découverte fut fait par son lieutenant James King.




Le surf faisait partie de la culture polynésienne : les chefs de tribus défiaient ainsi l’océan Pacifique, faisant la démonstration de leur puissance et de leur suprématie aux yeux de leurs administrés. Le surf était un instrument de la conquête du pouvoir !

Mais lorsqu’en 1959, l’archipel d’Hawaï devint le 50ème État américain, la pratique du surf fut interdite par les missionnaires, car les hawaïens s’y adonnaient en tenue d’Adam.

Duke Kahanamoku, l’ambassadeur de la pratique de ses ancêtres

Né à Honolulu, le champion de natation Duke Kahanamoku (notamment champion olympique du 100 mètres nage libre en 1912 et 1920) est adepte de la pratique de ses ancêtres : non plus comme instrument de conquête du pouvoir, mais comme sport.

Il s’y adonnera toute sa vie avec des planches en bois de koa, mesurant 4, 8 mètres de long, pesant plus de 50 kilos et sans dérive !

Remarqué par Hollywood, le champion olympique tourna aux côté de John Wayne dans Le réveil de la sorcière rouge. Et en 1925, il sauva grâce à sa planche de surf, les passagers d’un bateau naufragé : une excellente carte de visite pour le surf.




La vague californienne

Né quinze ans plus tôt que le sportif hawaïen, l’écrivain Jack London aime Hawaï, d’abord pour la chasse au phoque, puis pour ses villégiatures avec sa femme. L’écrivain né à San Francisco participera largement à diffuser l’esprit du surf.

Le flower power, l’opposition à la guerre du Vietnam, le surf participe largement d’un état d’esprit à la fois californien et pacifiste.

En France, le scénariste américain Peter Viertel fera bon usage des vagues de Biarritz : on lui doit l’introduction du surf, dont la côte basque figure parmi les principaux « spots » hexagonaux.



Des spots mythiques, et une planche toujours en évolution

Orientation de la plage, exposition à la houle, sens de la déferlante, le premier élément indispensable au surfeur est la nature.

Parmi les spots légendaires, Taehupoo à Tahiti : alors que l’île du Pacifique fut longtemps réputée sans vague en raison de la présence du récif de corail qui protège le lagon, le spot de la plus petite partie de l’île est le plus impressionnant au monde. Une vague qui déferle sur un rocher affûté comme un couteau de boucher.

En 2000, Laird Hamilton surfa à Teahuppo, une vague de 15 mètres de haut. Chaque tube de vague y a une épaisseur de lèvre à même de vous décapiter, quand il y a moins d’un mètre d’eau pour se récupérer lorsque la vague meurt. Un record à ce jour inégalé, que le record de Laird Hamilton.

Le surf, un sport bon pour la tête et le corps !
Le surf, un sport bon pour la tête et le corps !

Quant aux planches, elles ont bien sûr évolué : plus légères et dotée d’une à trois dérives, faisant évoluer la façon de surfer. A la mort de Duke en 1968 les planches pèsent encore 20 kilos. Le gotha du surf se rassemble à Huntington Beach, au sud de la Californie.

Les planches ne sont évidemment plus en bois, elles se sont allégées, ont raccourci et ont surtout une voire trois dérives. Le modèle le plus répandu est la shortboard, d’1, 50m sur 50 centimètres de large. Mais à chacun son surf, plusieurs modèles existent ; dont le critère de choix reste son niveau.




Le surf, un sport bon pour la tête et le corps !
Le surf, un sport bon pour la tête et le corps !

Sport d’été par excellence, le surf est devenu depuis quelques années le sport à la mode à pratiquer sur les côtes françaises. Hommes, femmes et enfants : tout le monde s’y met. Pourquoi ? Pour évacuer le stress de cette longue année de travail ? Perdre les kilos que l’on a accumulés ? Ou tout simplement pour retrouver la forme ? Le surf est le sport qui vous fera le plus grand bien tant sur le plan physique que sur le plan mental.

Les bienfaits du surf : pour repousser ses propres limites

Si vous êtes débutant, hors de question d’affronter les spots mythiques. Mais le surf s’apprend dès que l’on est enfant.

Au mental, le surf repousse les limites : à commencer par affronter sa peur de la grosse vague. Tout un état d’esprit, qui va de l’appréhension à la griserie quand on commence à y arriver. En passant par l’obligatoire persévérance, avec les chutes à répétition dans l’eau, à se faire bousculer par les vagues.

Sur le plan physique, tout travaille : la recherche de l’équilibre sur la planche fait travailler les muscles du dos et les abdos. Puis, le fait de rester dessus et de la manœuvrer fait les muscles des jambes.

Des contre-indications à sa pratique ?

Le surf connaît peu de contre-indications absolues. Néanmoins, l’obtention de sa licence est soumise à un certificat médical annuel, qui exclut de la pratique pour des raisons évidentes, les personnes souffrant d’épilepsie, de problèmes cardiaques ou respiratoires de malformation de la colonne vertébrale, etc.

Pour en savoir plus

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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