Actualité

Singapour : l’agriculture à la verticale ?

Le projet est nommé F.R.A pour Floating Responsive Agriculture, que l’on pourrait traduire en français par « l’agriculture flottante réceptive » c’est-à-dire une agriculture qui s’adapte aux contraintes locales et sociétales.

Singapour : l’agriculture à la verticale ?

UN ARTICLE INSTRUCTIF : Connaissez-vous l’agriculture biodynamique ?

Les architectes du cabinet JAPA de Singapour sont partis d’un constat pour imaginer des champs flottants verticaux : Singapour (et la planète de façon générale) compte de plus en plus d’habitants, donc la demande alimentaire liée va s’accroitre. De plus, à l’heure actuelle Singapour importe près de 90% de la nourriture qui est y consommée, notamment à cause du nombre restreints des espaces agricoles cultivables.




Pour ces architectes, une solution envisageable est de créer des zones agricoles dans des endroits disponibles. A Singapour ce sera donc sur l’eau ! Les « tours d’agriculture » devraient être construites sur l’eau, sous forme de boucles géantes, pour capter au maximum les rayons du soleil et favoriser les cultures.

SUJET INTÉRESSANT : Potagers urbains : quand la ville se réconcilie avec l’agriculture

Selon le cabinet JAPA, ces tours seraient la réponse à l’augmentation démographique dans les villes et le besoin accru de nourriture. L’objectif final est de rendre les villes auto-suffisantes en termes d’approvisionnement alimentaire.

Ce projet a aussi l’avantage de vouloir réduire les distances d’acheminement et donc de limiter le transport des marchandises, et aussi de favoriser l’agriculture locale !

Adeline

Née en 1983 dans le sud-ouest de la France, Adeline a grandi à la campagne avant de partir à Toulouse, puis Paris, pour poursuivre ses études. Diplômée en sciences de gestion, elle travaille en Allemagne et en Angleterre puis regagne Paris. A la naissance de son premier fils, elle décide de changer de vie professionnelle et de s’orienter vers un domaine qui a plus de sens pour elle, à savoir l’écologie et le développement durable. En 2013, elle rejoint Toutvert où elle peut s’exprimer par la plume sur des sujets de l’économie verte qui lui sont importants. Elle crée en parallèle une activité de conseils et sensibilisation au développement durable (www.environa.eu). En 2016, elle devient rédactrice en chef et responsable éditorial de Toutvert France.

Nous vous conseillons aussi

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page