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Le Sharpei : une « peau de sable » et sa fameuse robe plissée

C’est ce qui fait craquer : sa robe plissée ! Les Chinois ont appelé le Sharpei  « Shar Pei, peau de sable», en raison du contact rugueux de son poil : l’inverse de son caractère.

Le Sharpei : une « peau de sable » et sa fameuse robe plissée

L’histoire du Sharpei, la Chine évidemment

En témoignent les statuettes Han datant de plus de 2000 ans, le Sharpei est originaire de Chine : de la région de Canton, au sud. Le Sharpei fut typiquement le chien de la classe moyenne chinois, autrement-dit, à l’époque, paysanne.




Au XIXe siècle, ce chien de chasse chinois subit la concurrence occidentale des bulldogs et des mastiffs, plus charpentés que lui. Puis, en 1950, la taxe sur les chiens imposée par le régime communiste, faillit avoir définitivement sa peau plissée !

A la fin des années soixante, des amateurs des rares specimen existants, à Hong Kong et Taïwan, appelèrent les Américains à la rescousse. Après une vaste campagne de presse, plus de deux cents demandes d’adoption émanant des États-unis sauvèrent la race.

Le Sharpei, la chère « peau de sable »
Le Sharpei, la chère « peau de sable »

L’aspect du Sharpei, sa fameuse robe plissée

Le Sharpei donne l’impression d’avoir enfilé un pyjama trop grand pour lui : malgré son poil court et dur, ses plis font vraiment tout son charme :

D’autant qu’ils ne s’arrêtent pas au cou. Même sa bonne tête d’hippopotame est plissée !
De taille moyenne, le Sharpei a le « droit » d’avoir le poil « horse coat » – court et urticant – ou brush coat – hirsute et épineux – , pourvu qu’il soit noir, marron, et même …sable, mais pas blanc.




Et puisque certains ont voulu le voir disparaître, tant qu’à faire, le Shiba inu existe en trois variantes : le shinshu shiba, le mino shiba et le san’in shiba.

Le caractère du Sharpei, un ange gardien

Caresser les plis du Shapei est une tentation permanente : surtout ceux de sa tête. Le Sharpei n’aime pas qu’on le tripote ainsi : les plis de sa face peuvent lui gêner la vue. On caresse un Sharpei, on ne joue pas avec ses plis !

Ce bon chien de garde a totalement perdu son atavisme de chasseur. Ce compagnon idéal en présence d’enfants aime se promener. Mais inutile de lui prévoir un « trek », ce n’est pas pour lui. Et la pluie encore moins : le Sharpei a l’humidité en horreur !



Le mâle est encore plus affectueux que la femelle : en tout indépendance, le Sharpei aime son maître sans lui infliger une présence obsédante. D’ailleurs, il sait se faire entendre : rarement en aboyant, mais en émettant des sons, à mi-chemin entre le grognement et le ronflement.

Élevage

La seule faiblesse du Shapei est son espérance de vie, qui ne dépasse pas les douze ans. Dommage, pour un chien si attachant.
Âmes encore plus sensible que lui, s’abstenir ?
Dans tous les cas, exigez
La certification LOF (Livret des Origines Français) garantissant son pedigree.
Un certificat d’identification (tatouage ou puce électronique)
– Le carnet de vaccination à jour et dument signé par un vétérinaire.

Prix : de 1000 à 1300 euros.

Livres recommandés

Voici quelques livres pour vous aider à bien élever cette race de chien.

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Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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