Salsepareille : une plante méconnue aux multiples atouts santé

Connaissez-vous une plante qui permette à la fois de traiter des problèmes de peau, des troubles digestifs et certaines difficultés hormonales ? C’est le cas de la salsepareille ! Petit arbrisseau discret mais qui a su s’imposer en phytothérapie.
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Une plante au grand cœur
La salsepareille a tout d’abord été importée d’Australie et d’Afrique Centrale, au 16ème siècle. Elle a su s’adapter au climat méditerranéen, on la retrouve également en Amérique du Sud et Centrale.
Le nom de la salsepareille d’Europe (Smilax aspera son nom botanique) viendrait de l’espagnol : « zarzaparrilla » signifiant roncier (zarza) et treille (parrilla).
En effet, cet arbrisseau dépassant les 1 mètre est largement pourvu d’épines et ses branches se développent en rameaux grimpants.
Autre caractéristique, ses feuilles sont dites cordées, c’est-à-dire qu’elles ont la forme de cœur !
La salsepareille, sans nulle autre pareille
Cette plante est largement utilisée en médecine douce depuis son introduction en Europe.
Elle est prescrite pour combattre de nombreux maux.
La salsepareille est tout d’abord bien connue pour ses vertus tonifiantes, elle aide à combattre la fatigue et est un puissant stimulant, qui a pignon sur rue au Mexique.
Elle est aussi efficace pour lutter contre les affections de la peau, notamment le psoriasis.
En effet, elle réduit la desquamation de la peau, c’est-à-dire la perte de la partie supérieure et superficielle de la peau.
La salsepareille est également riche en stéroïdes ce qui lui permet d’agir sur certaines hormones.
Ainsi, elle est largement employée en médecine chinoise pour lutter contre les problèmes féminins de ménopause (elle est alors dans ce cas-là associée à de la sauge) et masculins d’impuissance.
Sa teneur en phytostérols en est une autre caractéristique. Cela lui confère la possibilité d’agir sur les problèmes de digestion, notamment liés au foie.
Elle sera alors souvent prescrite avec du chardon-marie, du radis noir ou de l’artichaut.
Comment la consommer ?
Même si elle n’est « qu’une » plante, il est fortement conseillé de demander conseil à son médecin ou son naturopathe avant de débuter une cure, ou de la consommer de façon récurrente.
Dans tous les cas, elle est à proscrire pour les femmes enceintes et/ou allaitantes.
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