Cela arrive : sel, citron, vinaigre de cidre, coin de jardin : pas d’affolement, si vous saignez du nez, vous avez ce qui vous faut sous la main. Focus sur le saignements de nez.
Contenu
- 1 Épistaxis, le nom scientifique du saignement de nez
- 2 Saignements de nez, épistaxis « essentielle »
- 3 Quand consulter en cas de saignement de nez ?
- 4 Quelles sont les causes de l’épistaxis ? (fatigue, froid…)
- 5 Saignements de nez : les bons réflexes
- 6 Saignements de nez : ce qu’il faut apprendre à votre enfant
- 7 Comment arrêter un saignement de nez rapidement et naturellement ?
Épistaxis, le nom scientifique du saignement de nez
Souvent bénin et passager, le saignement de nez ou épistaxis (du grec « couler goutte à goutte ») est dû à la rupture de vaisseaux capillaires de l’une des deux cavités nasales.
Les muqueuses de celles-ci sont très vascularisées : en particulier au niveau de la « tache vasculaire » située dans la partie antérieure de la cloison nasale qui sépare le nez en deux.
Cette tache vasculaire est le point de jonction de deux réseaux d’artères, ceux issus de la maxillaire (l’artère sphéno-palatine) et ceux issus de l’artère ophtalmique (artères ethmoïdales).
90% des saignements de nez se situent au niveau de cette « tache vasculaire ».
Saignements de nez, épistaxis « essentielle »
Dans la majorité des cas, le saignement de nez est bénin et passager. On parle alors d’épistaxis bénigne essentielle. Parmi les signes qu’il est bénin, le saignement de nez bénin ne concerne qu’une seule des deux cavités nasales.
60% de la population a, un jour, saigné du nez. Les enfants et les personnes âgées sont plus particulièrement touchés.
Les enfants en raison de la cavité nasale trop sèche (le chauffage, mais aussi la climatisation), de la façon de se moucher, et de l’aptitude à se mettre les doigts dans le nez, surtout avec des ongles non coupés. Les personnes âgées coagulent moins bien, ce qui les expose aux saignements de nez.
Quand consulter en cas de saignement de nez ?
Le nez saigne beaucoup, ce qui n’est pas une raison pour s’affoler. Mais si ce saignement est abondant ou devient répétitif, veillez à toujours consulter, afin que votre médecin vérifie qu’il ne s’agit pas du symptôme d’une pathologie.
Quelles sont les causes de l’épistaxis ? (fatigue, froid…)
Une exposition au soleil, un rhume, un éternuement violent, un traumatisme (à faire contrôler selon la violence du choc), le froid, le changement de pression en montagne, la prise de certains médicaments (aspirine, antihistaminiques, anti-inflammatoires, anticoagulants), le fait d’être fatigué peuvent faire saigner du nez.
Saignements de nez : les bons réflexes
Lorsque vous saignez du nez, asseyez-vous, la tête légèrement penchée vers l’avant pour éviter d’avaler du sang qui vous donnerait la nausée, et comprimez-vous l‘aile du nez à l’aide du pouce et de l’index.
Si votre enfant saigne du nez, faites-le également asseoir la tête légèrement penchée vers l’avant, et pincez-lui le nez pendant dix minutes, sans relâcher la pression pour vérifier que le saignement s’est arrêté. Au bout de ces dix minutes seulement, vérifier si c’est le cas. Recommencez si besoin. En revanche, si le saignement perdure, consultez alors en urgence.
Après un saignement de nez, il est préférable de dormir la tête légèrement surélevée, sur le côté de la narine qui n’a pas saigné.
Saignements de nez : ce qu’il faut apprendre à votre enfant
Apprenez à votre enfant à ne pas se mettre les doigts dans le nez, à se moucher délicatement et à éternuer la bouche ouverte.
En revanche, attention aux humidificateurs en spray dont on ne nettoie pas toujours bien l’embout : de ce fait, ils sont un réservoir à bactéries que l’on se pulvérise dans le nez.

Comment arrêter un saignement de nez rapidement et naturellement ?
Un saignement de nez bénin s’arrête spontanément au bout de quelques minutes. Mais vous pouvez y aider par des moyens naturels.
Avec du citron
Le citron est hémostatique et aseptisant : imbibez une compresse de jus de citron et introduisez légèrement celle-ci dans la narine.

Pensez aux glaçons !
Les froid est astringent : enroulez des glaçons dans un linge (on n’applique jamais des glaçons à même la peau) et appliquez-les sur sur l’aile du nez.
L’astuce de grand-mère était d’appliquer un objet froid, des clefs par exemple.
A l’aide de vinaigre de cidre
Le vinaigre de cidre prévient les infections nasales et consolide les vaisseaux sanguins. Il aide à stopper le saignement, et prévient les suivants.
Diluez trois cuillers à soupe de vinaigre de cidre de pomme dans deux cuillers à soupe d’eau, imprégnez une compresse à introduire, là aussi légèrement, dans la narine. Laissez agir une dizaine de minutes et retirez.
Une solution saline
Après un saignement de nez, il est important de nettoyer la cavité nasale des particules de sang, voire caillots qui s’y dessèchent.
Faites chauffer une tasse d’eau (sans la faire bouillir), dissolvez dedans une cuiller à café de sel. Faites attention à ce que cette solution ne soit pas trop chaude, et introduisez-la dans la cavité nasale à l’aide d’une seringue.
Et l’ortie séchée
L’ortie est anti-inflammatoire : faite infuser de l’ortie (30 gr pour 250 ml d’eau), laissez reposer une dizaine de minutes hors de la flamme. Et appliquez une compresse imprégnée de cette infusion das la cavité nasale.
Pensez au lierre de terre
Si vous avez du lierre de terre à disposition, passez-le à la centrifugeuse pour en extraire le suc : appliquez celui-ci à l’ide d’une mèche à l’intérieur de la narine. Laissez celle-ci dans la narine, jusqu’à ce que le saignement s’arrête.
Et aussi l’infusion de menthe
Si vous avez tendance à mal coaguler, vote médecin est votre premier interlocuteur. Mais une infusion du menthe vous fera aussi du bien : lorsque vous êtes dans une période où vous saignez du nez, buvez deux à trois infusions de menthe par jour.
Pour ce faire, faites infuser quelques feuilles de menthe dans de l’eau (250 ml d’eau pour 10 gr de menthe). Une fois que les feuilles de menthe ont infusé une dizaine de minutes dans l’eau bouillante, filtrez et buvez chaud.