Dans sa série « Classiques en plastique », l’artiste britannique Jane Perkins utilise presque tout ce qu’elle peut trouver – des boutons, des jouets en plastique, des pièces de lego, etc. – pour créer des reproductions de peintures classiques faites d’objets recyclés telles que la Joconde de Vinci ou encore des portraits de stars comme Albert Einstein.
Avant de s’intéresser au plastique, Jane Perkins travaille dans le textile. Elle écrit sa thèse sur le thème « Art, Design et matériaux recyclés« . Plusieurs années de travail acharné et 40 expositions plus tard, Perkins signe une série de portraits et d’œuvres d’art revisitées baptisées « Classics en plastique » employant une méthode de recyclage qui lui est propre.


Sans ajouter de couleur supplémentaire à ses pièces, elle utilise des objets trouvés pour donner vie à des peintures de son choix, dont chacune peut prendre des semaines à achever.

Ses œuvres peuvent être observées de deux manières différentes. De loin, on peut aisément reconnaître le chef d’œuvre reproduit. Mais une fois que l’observateur se rapproche, l’œuvre perd ses propriétés mimétiques pour devenir une combinaison abstraite d’objets trouvés.

Inspirée par des coiffes religieuses d’Équateur, Perkins commence à explorer cette méthode à partir de 2005 sur des broches.
Perkins crée des broches cousus à la main à partir de petites pièces de bijoux, de coquillages et de pièces de monnaie, incorporant souvent des bibelots cassés et jouets d’enfance dont ses clients ne peuvent se séparer. Certaines de ces broches sont montées sur bois pour être accroché comme décoration murale.
Après sa thèse, l’idée lui vient de combiner les plus grosses pièces ensemble (trop grosses pour être incorporées à une broche) pour former une image grand format.
En choisissant de travailler à partir d’objets trouvés, Jane Perkins a rejoint la longue lignée d’artistes qui, comme elle, ont créé des œuvres étonnantes uniquement à partir d’objets recyclés.
Les sculptures rétro d’insectes d’Edouard Martinet, l’élégante montre sculpture de pièces recyclées de Susan Beatrice ou encore la flore et la faune textiles de M. Finch sont tous d’excellents exemples de ce qu’un artiste peut faire quand il s’efforce de réduire la quantité de déchets que nous produisons.
Laissez un commentaire