Soulager les règles douloureuses
Mal au ventre, migraine, fatigue, mais aussi spasmes, nausées, deux femmes sur trois connaissent des règles douloureuses.

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Pourquoi les règles sont-elles douloureuses ?
D’autant moins agréable, qu’elles reviennent chaque mois : les « dysménorrhées » ou règles douloureuses sont dites « primaires » ou « secondaires ».
Les dysménorrhées primaires
Les règles douloureuses diminuent avec l’âge : les dysménorrhées primaires sont les douleurs qui affectent les jeunes filles deux ans après la mise en route du cycle menstruel. Pour très douloureuses (maux de tête, crampes dans le bas du dos et à l’intérieur des cuisses, nausées voire vertiges) les dysménorrhées primaires sont généralement dues à la sécrétion excessive de prostaglandine, qui provoque alors des contractions utérines.
La prostaglandine ? Son nom vient de la prostate, car on a cru que cette molécule lipidique était exclusivement masculine. En réalité, la prostaglandine est une molécule (en fait, plusieurs) d’acides gras insaturés présente dans de nombreux tissus, le placenta, les poumons, l’utérus. Elle est utilisée pour déclencher un accouchement ou bien une IVG médicamenteuse.
Les dysménorrhées secondaires
Les dysménorrhées secondaires peuvent être le symptôme d’une pathologie pelvienne : un kyste, un polype, ou encore une endométriose, pathologie qui touche une femme sur dix. Des cellules de l’endomètre, le tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus, passent par les trompes pour se développer hors de l’utérus : elles créent alors des kystes ovariens, voire des lésions sur d’autres organes de l’appareil digestif ou urinaire. Une endométriose peut y compris gravement léser les reins.

Des règles excessivement douloureuses impliquent toujours de consulter. Autres symptômes d’une pathologie : les douleurs qui persistent après le cycle menstruel et/ ou des règles très abondantes.
La pilule, l’amie des règles moins douloureuses
A ce jour, la pilule reste prescrite à titre contraceptif. Néanmoins, une étude menée auprès de 2500 jeunes femmes par le Dr Lindh de l’Institut of Clinical Sciences de l’Université Gothenburg en Suède, a démontré que la pilule avait un rôle significatif sur les règles douloureuses.
Celles-ci ont répondu à un questionnaire d’une quarantaine de questions (âge des premières règles, antécédents médicaux et familiaux, poids, douleurs, contraception utilisée). L’intensité des douleurs a été évaluée selon une échelle de « léger », « modéré » et « sévère ». Une évidence, la pilule rend les règles moins douloureuses. Et reste efficace en termes de douleurs, avec l’âge.
Remèdes naturels contre les règles douloureuses
Plusieurs solutions s’offrent à vous : chaleur, phytothérapie, homéopathie, exercices de relaxation, et même faire l’amour !
Le sucre bye bye ! Le sucre provoque une production d’insuline. Or, l’excès d’insuline provoque elle-même la production de prostaglandines. Donc, au revoir le sucre. Quant au café, il ne décontracte pas.
L’exercice physique, lui, décongestionne : il oxygène la circulation sanguine. Il y a le choix : plutôt la marche et le yoga que le rugby ou la boxe. Autre sport très relaxant si votre partenaire le veut bien : faites l’amour, c’est idéal pour décontracter l’utérus.
Un petit bain chaud, évidemment. Ou même la bouillotte de grand-mère sur le ventre : entourée d’un linge et avant le cycle, pendant, cela dilate les veines. Mais une chaleur ouatée fait du bien : à l’inverse, évitez de prendre froid au ventre à ce moment-là, c’est bête ce que c’est désagréable.
Les plantes ? Oui, bien sûr ! C’est le moment de se faire des infusions. La mélisse diminue les crampes abdominales (buvez une infusion après le repas : 1 cuiller à soupe de mélisse dans 25 cl d’eau bouillante) ; la camomille aussi. Pensez aussi à l’onagre : cette petite fleur jaune est un régulateur hormonal : elle calme les contractions utérines.

Mais ne négligez pas non plus le persil : 25 g de feuilles fraîches dans 50 cl d’eau bouillante. Faire infuser 10 minutes, filtrer et boire au moment des spasmes. Simple !
Du côté des huiles essentielles, vous connaissez le basilic. Et le petit grain bigarade ? Mettez une goutte de chaque sur un morceau de pain (pour éviter le morceau de sucre) et prenez-en dès les premières douleurs, jusqu’à l’apparition des règles. Ou rêvez à Tahiti : massez-vous le bas du ventre avec quelques gouttes d’ylang-ylang matin et soir.
Enfin, fumer n’a jamais détendu. Illusion décidément trompeuse à tout point de vue.
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