Le régime Paléo, du bon à prendre
Avant l’ère de l’agriculture (et de l’élevage) qui signa celle de la sédentarité, nos ancêtres chassaient et cueillaient. Le régime Paléo se veut un retour à cette « source », légitimé par les erreurs de notre alimentation actuelle.

Contenu
Définition du régime Paléo
Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre ne transformaient pas leurs aliments : ils les cuisaient du reste fort peu… et n’allaient pas au coin de la rue chercher du pain, ni même une bouteille de lait.
Ni agriculture, ni aliments transformés
Mais surtout, ils ne transformaient pas leurs aliments : ni sucre blanc raffiné, ni céréales. Ni pesticides non plus, pour la bonne raison qu’ils ne cultivaient pas encore ! C’est en découvrant la germination des céréales, qu’ils découvrent comment en semer les plans.
Or, nos gènes auraient peu évolué depuis cette époque : quand les maladies liées à une mauvaise hygiène de vie, à commencer par une mauvaise alimentation, ont aujourd’hui explosé.

C’est, en tous les cas, le constat du Dr Boyd Eaton en 1985 (le New England Journal of Medicine) par la suite suivi par Loren Crodain, qui publia en 2001 The paleo diet, ou le régime de nos ancêtres adapté au mode de vie américain d’aujourd’hui.
En France, le Dr Jean Signalet a mieux fait connaître le régime paléo avec « L’alimentation ou la troisième médecine », puis le Dr Laurent Chevallier, nutritionniste à Montpellier, auteur de « Je maigris sain, je mange bien ».
Les bienfaits du régime Paléo
Place à l’activité physique
Nos ancêtres, de beaux athlètes ?
On objectera qu’à l’époque de la préhistoire, l’espérance de vie ne dépassait pas trente-cinq ans, si bien qu’il est difficile d’être catégorique en matière de maladies, notamment dégénératives.
Pourtant, des recherches sur des ossements, de même les témoins que sont les populations vivant encore de chasse et de cueillette, prouvent que ce régime antérieur à l’avènement de l’agriculture avait du bon.
Les cueilleurs-chasseurs se dépensaient physiquement : ils étaient, dit-on, déjà grands et bien musclés. Mais attention, ainsi que l’explique Daniel Hughs, dans son ouvrage « Nutrition de l’endurance », notre ancêtre n’était sans doute pas le sportif au sens où nous l’entendons. Si bien que le régime paléo ne peut s’appliquer à la lettre à l’amoureux des baskets, qui a besoin de glucides et de graisse face à l’effort.
Une alimentation saine et équilibrée
La liste de courses paléo
Hors de question de chasse et de cueillette en ville. Mais au revoir toute une liste de courses : adieu les produits transformés, les conserves et les sucres raffinés, les sodas. Là, c’est vraiment bien !
Au revoir aussi les produits laitiers, le pain, les céréales, les légumineuses, les légumes riches en amidon (pomme de terre), et tout le gras (la charcuterie, bye bye !).
Il reste les viandes maigres, le poisson et les fruits de la mer, les œufs également. En fruits et légumes, tous ceux qui sont pauvres en amidon. Les noix et les graines font aussi partie de la liste de course.
Dans une moindre mesure, le thé et le café que ne buvaient pas nos ancêtres, les avocats excellents pour la santé, les huiles qu’ils ne pressaient pas, sont également permis.
En résumé, il reste de votre supermarché le café, le thé et les huiles. Vous regardez déjà le reste d’un autre œil : mieux vaut aller au marché !
A table en mode paélo
Pas question de ne pas se nourrir !
Au petit-déjeuner :
- café ou thé
- saumon ou bien œuf à la coque
- et fruits rouges.
A midi :
- pavé de saumon et légumes,
- ou steak et brocolis,
- ou bien poulet et salade non assaisonnée de tomates, oignons et salade.
- Et fruits de saison.

Le soir :
- pizza paélo. Oui ! La farine de blé est remplacée par de la farine de coco (70 grammes) et de la poudre d’amande (125 grammes), quatre œufs et trois cuiller à soupe d’huile d’olive. Une pâte sans gluten.
Vous vous sentez la fourchette paléovore ? Le régime paléo n’a rien de farfelu : il est un bon équilibre acides-base de l’alimentation, et limite en cela les sources alimentaires de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite.
Les limites du régime Paléo
Attention également à la carence en calcium, mais aussi à la perte de poids excessive ou trop rapide due au peu de calories et de graisses.
Au demeurant, si vous vous sentez la fourchette « paléo », n’ayez pas honte. Ce régime n’est pas « totalement farfelu ». Il pointe, au contraire, les incohérences de notre alimentation qui, à plus d’un égard, tient très peu compte de ce qui est bon ou non pour notre organisme.
Plus d’infos sur le régime Paléo avec ces livres :
Tous nos articles sur les régimes alimentaires :
- Régime : pour garder la forme et la santé
- Être végétarien : bienfaits et risques de carence
- Qu’est ce qu’être crudivore ?
- Végan : définition, engagement et risques
- La méthode Dukan, que faut-il en penser ?
- Régime méditerranéen : bon pour soi et la planète
- Marcher pour maigrir
- Tout savoir sur le régime hyperprotéiné
- Mieux connaître le régime hypocalorique
- Quel régime minceur ?
- Qu’est-ce que le régime Planck ?
- Les secrets de Weight Watchers
- Original : la méthode soupe aux choux
- Tout savoir sur le régime Atkins
- Connaissez-vous la méthode basée sur le groupe sanguin ?
- Le régime Mayo : c’est quoi ?
- Chrononutrition : kézako ?
- Découvrez le régime Dissocié
- La méthode Montignac, c’est quoi ?
- Découvrez le régime Scarsdale
- Le régime DASH
- Connaître la méthode Cohen
Laissez un commentaire