La méthode Montignac : le régime sans sucre
L’excès de sucre blanc n’est pas seulement l’ennemi de la balance : il est aussi celui de notre santé. Cette base-même mérite que l’on s’intéresse au régime Montignac, le seul régime dissocié sérieux.

Qui est Michel Montignac ?
Père de la méthode éponyme, Michel Montignac n’est ni médecin, ni nutritionniste, c’est son histoire personnelle qui l’a mené à mettre en place cette méthode.
Michel Montignac (1944- 2010) était un enfant obèse, tout comme son père. A partir des années 80, cet ancien cadre en relations humaines de l’industrie pharmaceutique s’oriente vers la nutrition. Il s’intéresse aux travaux de chercheurs : le diabétologue américain Crapo, puis le chercheur canadien Jenkins.
Origines et définition du régime Montignac
Le premier mit en avant la différence entre les glucides simples (typiquement le sucre blanc raffiné, mais aussi le sucre contenu dans les produits laitiers et les fruits) et les glucides complexes digérés sous forme de glucose et d’amidon (les céréales, le pain, les fruits secs).
De fait, même les diabétiques ont besoin de glucides : c’est l’énergie de nos muscles et de notre cerveau. Jenkins quant à lui, établit une hiérarchie des glucides selon leur « indice glycémique » ou IG. La référence de cet IG est le glucose, qui a la valeur la plus élevée de 100.
Michel Montignac n’était pas diabétique. Et sa méthode amaigrissante ne se veut pas hypocalorique. En attestent son premier ouvrage, « Comment maigrir en faisant des repas d’affaires » (1986). Dix ans plus tard, « Je mange donc je maigris (1997) » est un nouveau succès de librairie.
Régime Montignac : des résultats probants !
Avant de « faire commerce » de sa méthode, Michel Montignac l’avait testée sur lui-même : quinze kilos de perdus en trois mois. Autre constat énoncé : 85% des personnes diabétiques sont également obèses.
La méthode Montignac consiste donc sur la suppression des mauvais glucides : ce sont eux qui provoquent les « pics d’insuline ». En effet, chez un non-diabétique, le pancréas sécrète l’insuline, qui régule le taux de glucose dans le sang. Chez le diabétique, l’absence d’insuline ou bien la résistance des cellules pancréatiques à l’insuline provoquent des hyper ou hypoglycémies.
Une méthode en deux principes : la suppression des glucides à IG supérieur à 50, et l’interdiction de l’association protéines-glucides. Au revoir le steak-frites… et même les frites qui sont une association de lipides et glucides.
Le régime se déroule en deux phases : la première consiste en la suppression de tous les glucides ayant un IG supérieur à 50, voire à 35, ce qui revient à bannir les sucres simples. Sont autorisés la viande non grasse, les légumes (sauf les pommes de terre, betteraves et carottes) et légumineuses (lentille, pois chiches).

La seconde phase est celle de la stabilisation : elle prend en compte l’IG de chaque repas, et non plus seulement de chaque aliment. Ainsi, les pommes de terre sont à nouveau autorisées : pourvu que l’IG de l’ensemble du repas n’excède pas 50.
L’intérêt de la méthode Montignac est qu’elle revient à rééquilibrer son alimentation : exit des pâtisseries, viennoiseries, barres chocolatées, crèmes glacées, sodas. Toute cette liste des non-aliments, dépourvus du moindre nutriment.
Une limite tout de même
Faire attention à sa santé et non pas seulement à la balance, en se nourrissant : la méthode Montignac comporte un bémol, le manque de calcium dès lors que l’on supprime les produits laitiers. Il oublie aussi les protéines au petit-déjeuner.
Menus type du régime Montignac
Une journée pour suivre pleinement la méthode Montignac
Au petit-déjeuner :
- thé ou café sans sucre,
- des céréales complètes,
- du pain complet,
- un yaourt maigre,
- de la confiture sans sucre.
- Un fruit est autorisé, à la condition de le prendre un quart d’heure avant le petit-déjeuner lui-même.

Au repas de midi :
- une entrée (salade d’épinards, concombre, courgettes, etc)
- un plat (varier entre une omelette, du poisson, une escalope de poulet et même un steak grillé).
- Une fois par semaine, pas de viande ou de poisson, mais, par exemple, du quinoa.
- Le dessert se compose d’un yaourt ou d’une portion de fromage.
Attention, à l’exception des fruits rouges, les autres ne se prennent ni à midi, ni à quatre heures.
Le dîner se calque sur le repas de midi, mais en plus léger.
Notre avis sur le régime Montignac
La méthode Montignac est le seul régime dissocié sérieux : il revient à retrouver son équilibre pondéral, soit à adopter une hygiène alimentaire à vie. Si la première phase est contraignante, la deuxième phase s’apparente à ce retour à l’équilibre.
Reste qu’avoir, par exemple, du diabète, est contraignant. De même que d’autres pathologies induites ou « aidées » par une mauvaise hygiène. Naturellement, les pertes de poids importantes ne relèvent jamais de l’automédication : il ne faut jamais entreprendre de perdre dix kilos et plus, sans consulter.
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