Le régime hypocalorique, la base de la perte de poids
Intellectuellement, c’est le régime le plus facile à comprendre : il est basé sur une logique comptable. Mais est-ce bien le plus efficace ? Découvrez nos conseils et informations sur le régime hypocalorique.

Régime hypocalorique : définition
Le régime hypocalorique consiste à perdre du poids, par un apport de calories inférieur à la quantité que nous brûlons. C’est proprement le principe de la balance entre les entrées et les sorties : ce « déficit » d’apport de calories oblige le corps à puiser dans ses réserves, l’énergie dont il a besoin.
Par chance, le corps déstocke alors le surplus que nous abhorrons le plus : les graisses contraire aux canons de l’esthétique.
Un régime non monomaniaque !
En soi, le régime hypocalorique n’est pas restrictif : il est basé sur une alimentation variée. Seuls les graisses et les sucres rapides, premiers responsables de prise de poids et non indispensables à l’organisme, sont censés être bannis : exit les confiseries, boissons sucrées et délices grassouillets. Pour autant, le régime hypocalorique n’est pas mono-aliment.
Le régime hypocalorique épouse évidemment le profil de chacun selon son activité, que l’on est un homme ou une femme, son âge, sa corpulence.

Les bienfaits et résultats du régime hypocalorique
Efficace pour maigrir durablement ?
Les deux avantages du régime hypocalorique sont une perte de poids rapide, tout en maintenant une alimentation variée. D’ailleurs, s’ils diffèrent quelque peu dans leurs méthodes, les principaux programmes hypocaloriques restent basés sur le même principe : un apport de calories inférieur à celles brûlées.
Ainsi, la méthode Cohen met-elle en avant le triptyque « Manger mieux, manger moins, faire de l’exercice » : sachant que le curseur de l’équilibre pondéral reste bien moins stable chez un profil ayant une tendance au surpoids, que chez celui qui n’y est pas exposé.
C’est bien toute la question, que la méthode Weight Watchers, née aux États-Unis il y a un demi-siècle déjà, a cherché à prendre en compte : la thérapie de groupe est la pierre angulaire de ce programme qui, par ailleurs, a abandonné la version comptable des calories, au profit d’« unités pro-points », prenant en compte l’assimilation des aliments par l’organisme, et intégrant aussi la notion de succès.
Dangers et limites du régime hypocalorique
L’inconvénient de l’effet yoyo…
De fait, le premier ingrédient du régime hypocalorique est la motivation. C’est bien là où le bât blesse : celle-ci est susceptible de s’émousser au regard de la frustration de gourmandise ou de satiété, de l’environnement sociétal, voire du casse-tête bi-quotidien que représente le calcul et la pesée de chaque menu. L’exercice de chimie lasse la cuisinière la plus zen !
Le principal risque du régime hypocalorique est donc l’effet yoyo : ras-le-bol, de ne pas s’en mettre plein la lampe ! La prise de poids est assimilée à un échec, voire une fatalité, quand elle est, ni plus, ni moins, le retour à de mauvaises habitudes. Or, la majorité de nos congénères ont un métabolisme « normal » : il ne faut pas se croire unique en son genre à grossir, dès lors que nous succombons à l’excès.
Ainsi que le rappellent les nutritionnistes, perdre 500 grammes par semaine, cela fait perdre vingt-six kilos par an : qui va sano va piano. Seulement, on a envie d’aller vite.
Et difficile de ne pas craquer pendant six mois ou un an. Sans compter que certaines pertes de poids sont du ressort du suivi d’un nutritionniste, au regard de santé (obésité, risque de diabète lié, etc).
La clef de la réussite est dans le fait de se fixer un objectif : plausible, tant qu’à faire. Le principal échec des régimes vient d’une volonté en feu d’artifice, qui s’épuise aussi rapidement qu’elle était venue.

Régime hypocalorique : un menu type
La preuve qu’un régime hypocalorique n’est pas une ration militaire : cet apport de 1200 calories quotidiennes, pour une personne en prenant habituellement 1600 : 500 grammes de fromage blanc par jour, deux yaourts, 150 grammes de viande ou de poisson, 150 grammes de pain complet, 300 grammes de fruits frais, 100 ml de lait par jour.
A soi de composer ses menus : pensez que le « régime crétois », très peu calorique et non moins un régal pour les papilles, est l’un des plus équilibrés et hypocaloriques au monde.
Un adulte a besoin d’environ 800 à 1200 calories par repas : le simple fait d’inventorier ce que l’on mange, permet de faire l’état des lieux. Et de retourner progressivement à l’équilibre, sans avoir l’impression de s’infliger une punition.
Quant au sport, ce n’est pas une corvée non plus : le fait de bouger augmente notre « métabolisme basal ». Le corps dépense nettement plus d’énergie à entretenir nos muscles, que notre graisse. Un bon moyen de ne pas tomber dans l’effet yoyo, lui-même donnant envie de se ruer sur un paquet de chips par découragement.
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