WOOF : comment partager la vie de la ferme en échange du gîte et du couvert
WWOOF… ou comment découvrir et partager le quotidien des producteurs bio. Le terme wwoof, de l’anglais World Wide Opportunites on Organic Farms, désigne un réseau de fermes majoritairement bio qui accueillent les personnes souhaitant partager la vie de la ferme et participer à ses travaux. En échange : le gîte et le couvert.

Et oui, le wwoofing exclut tout échange monétaire et propose justement un modèle alternatif. Cela demande au wwoofer de s’investir et à l’hôte de partager son savoir-faire. Il ne s’agit d’ailleurs pas, à proprement parler, d’un travail.
Le wwoofer et l’exploitant agricole se mettent d’accord pour définir la durée du séjour (entre 1 jour et plusieurs mois) et ses modalités. C’est un temps d’échange et d’apprentissage, et rares sont les « wwoofeurs » qui se déclarent déçus.
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Le wwoofing est ouvert à tout le monde, néophyte, quelque soit l’âge ou la nationalité. Comme l’explique la charte de Wwoof France, l’un des objectifs est de « permettre à des non-initiés d’avoir une première expérience dans le domaine de l’agriculture biologique et de l’éco-construction ».
D’après l’association française, la plupart des adhérents sont d’ailleurs des citadins. Le plus important est d’avoir envie d’apprendre et d’être sensible à la protection de l’environnement. Normal, puisque vous partagerez le quotidien de fermiers bio ou de personnes ayant un rapport privilégié avec la nature.
Pour la petite histoire, le wwoofing ne date pas d’hier. Derrière l’acronyme Wwoof, il fallait à l’origine comprendre « Working weekends on organic farms » (week-ends de travail dans des fermes biologiques). Dans les années 70, une londonienne du nom de Sue Coppard en mal de verdure et pour s’échapper de la capitale le temps d’un week-end, contacte des fermes pour leur proposer ses services.
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Le premier essai a lieu dans une ferme bio-dynamique du Sussex en 1971. Le concept séduit et, grâce au bouche-à-oreille, de nombreux fermiers proposent d’accueillir eux aussi des volontaires. Depuis, le mouvement s’est largement diffusé à travers la planète. Une centaine de pays font actuellement partie du réseau, soit environ 6 000 hôtes répartis sur les cinq continents.
Mais attention ! Ne pas confondre wwoofing et couchsurfing ! Le wwoofing n’est pas destiné aux routards qui cherchent un hébergement gratuit ! Les hôtes sont parfois très déçus de recevoir des opportunistes, peu intéressés par leur démarche.
Si l’expérience vous tente, la liste des producteurs est disponible seulement après adhésion sur le site de Wwoof France.
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