Que planter en octobre au potager
Astuces et conseils pratiques à suivre en automne
Que planter en octobre au potager. L’été est terminé et le soleil peut être encore chaud à midi, mais le fond de l’air est frais. Ôtons dès à présent un doute : il n’est pas indispensable de laisser reposer la terre des petits potagers à partir du moment où ils sont bien entretenus. Il suffit de libérer le terrain des cultures estivales et de faire partir celles hivernales, qui porteront leurs fruits au printemps prochain.

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Que planter en octobre ?
Octobre est donc le mois du nettoyage: toute trace de culture estivale doit avoir disparu. Il faut en outre arracher les plantes estivales, bécher le terrain, épandre un bon compost et procéder aux nouvelles plantations.
N’oublions toutefois pas que certains légumes d’été semés en mai ou en juin (tomates et poivrons) et selon le climat peuvent encore être cueillis ; les légumes semés plus tôt se dessèchent progressivement.

En fonction de votre lieu géographique et de votre climat, ce mois est idéal pour :
- planter de l’ail
- des asperges
- des carottes
- des navets et des fèves
- des laitues
- des pois et du persil
- des radis et de la roquette
Il vous faudra en revanche repiquer blettes, choux et chou-fleur, chicorée et fenouil, fraises, épinards. Certains légumes ont besoin de la lune décroissante, d’autres de la lune croissante (regardez pour cela l’almanach des semences et notre article sur « comment jardiner avec la lune« ).
Le mois d’octobre est aussi par excellence le mois des courges : potiron, citrouille, potimarron, butternut, courge muscat, courge spaghetti, et tant d’autres !

Zone climatique du potager
Chaque légume a une température minimale de germination : soyez attentifs aux pics de températures de votre lieu d’habitation. Les températures les plus chaudes sont en général l’après-midi : comparez-les avec celles de votre Almanach.
Pour pousser faire pousser des végétaux, il faut également prendre en compte un autre type de températures, la température moyenne de croissance, que nous pourrions définir comme étant la moyenne entre les minima nocturnes et les maxima diurnes.
En fonction des résultats, il vous sera alors facile de choisir les fruits et légumes les plus adaptés à votre zone climatique. Et d’en tirer meilleur profit.
La vigne en automne
Si vous possédez une vigne, octobre correspond aux vendanges, le raisin doit être cueilli au juste degré de maturation, i.e. un degré maximal de sucre : tout se joue parfois à quelques jours près…
Selon votre lieu d’habitation, vous attendrez que la vigne et le raisin soient bien secs ou vous vendangerez plus tard, au moment des basses températures, retardant ainsi la fermentation. N’oubliez pas d’épandre du fumier et de buter les rangées de vigne afin de protéger les racines du froid.
Le verger au mois d’octobre
Si vous avez un verger, voici le bon moment pour planter l’arbre fruitier que vous désirez voir pousser ; si vous préférez les arbustes, choisissez un groseillier ou un framboisier.
S’occuper d’un potager ou d’un jardin (même sur un balcon) implique aussi de recourir au paillage. Cela maintiendra votre terrain au frais l’été et au chaud l’hiver.
Faites-le quand votre terrain n’est pas encore trop froid et humide, sinon vous aurez l’effet inverse et retarderez le processus de réchauffement et de séchage.
Contrôlez bien votre terrain et vos plantes, suivez les traitements permettant d’éviter les attaques de parasites végétaux (tavelure, oïdium, cloque, etc.) et animaux. Les plantes en repos végétatif durant l’hiver et les parasites immobiles (état de quiescence) rendent l’action de l’antiparasite plus forte.
Il est conseillé d’intervenir sur les arbres fruitiers ainsi que sur les variétés ornementales à feuilles caduques : nettoyez-les, ôtez les branches mortes et celles malades à l’aide d’un balai en fer ou en fibres.
Vous pouvez utiliser de l’antiparasite bio, tel que le savon végétal à base de potassium pour le feuillage, un extrait ou un purin de prêle pour anéantir les champignons, un purin d’orties contre les acariens et l’huile de pin contre les cochenilles.
N’hésitez pas non plus à utiliser de l’huile de Neem contre les aphidius et les cochenilles, le soufre et le cuivre contre la plupart des maladies fongiques et enfin le bicarbonate, contre l’oïdium et les mousses.
Enfin, il nous faut commencer à penser aux protections à choisir pour les mois les plus froids (tunnels, petites serres, cabanes, voiles d’hivernage…).
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