Jardin et potager

Purin d’ortie : un excellent engrais et un répulsif contre les parasites

Le purin d’ortie est un engrais et un répulsif contre les parasites entièrement naturel. A fabriquer soi-même ou à acheter, le purin d’ortie est idéal pour remplacer les produits chimiques au jardin. Découvrez dans cet article ses propriétés, comment en fabriquer, comment le conserver et comment l’utiliser.

Purin d’ortie : un excellent engrais et un répulsif contre les parasites

Les propriétés du purin d’ortie

Très riche en oligoéléments, minéraux et vitamines, le purin d’ortie est un excellent engrais. L’azote qu’il contient permet notamment d’activer la croissance des plantes et de les fortifier en renforçant leur résistance.




Il peut également être utilisé en traitement curatif. Il est notamment efficace pour repousser les pucerons et les acariens.

Le saviez-vous ? Les orties sont comestibles. Elles sont riches en protéines, en fer, en silice, en potassium, en calcium, en vitamines A et C, et en magnésium.

Comment fabriquer son propre purin d’ortie ?

La première étape, qui n’est pas la plus facile, est d’arracher les orties. Une fois cette étape accomplie, il faut mettre les plantes dans un récipient (le métal est à éviter).

Purin d'ortie : le trésor du jardinier
Purin d’ortie : le trésor du jardinier

Si vous voulez utiliser le purin d’ortie comme engrais, il faut faire macérer 1 kilo d’orties dans 10 litres d’eau. Si au contraire vous souhaitez l’utiliser comme répulsif, il faut faire macérer 1 kilo d’orties dans 20 litres d’eau. Le temps de macération est d’une à deux semaines, en remuant la solution tous les deux jours.




Bon à savoir : hacher les orties permet d’accélérer la fermentation.

Après cette étape, il faudra filtrer la mixture pour ne conserver que le liquide et le verser dans un pulvérisateur. Vous pourrez mettre les résidus d’orties dans votre compost.



Si vous ne pouvez pas, ou ne voulez pas, fabriquer vous-même votre purin d’ortie, vous pouvez en trouver en jardinerie. Vous le trouverez sous deux formes :

  • Soit prêt à l’usage. Vous pourrez en trouver à partir de 9€ le litre.
  • Soit concentré à diluer avec de l’eau. A partir de 8€ le litre.

Le saviez-vous ? La commercialisation du purin d’ortie a été prohibée pendant quelques années en France. Un arrêté du 18 avril 2011 a ré-autorisé sa mise sur le marché en tant que « préparation naturelle peu préoccupante à usage phytopharmaceutique ».

Cette décision s’inscrivait dans le cadre du plan Ecophyto dont l’un des objectifs était de réduire par deux, si possible, l’usage des pesticides avant 2018. L’objectif n’ayant pas été atteint, le plan Ecophyto 2 propose d’atteindre ce but avant 2025.

Comment conserver le purin d’ortie ?

Le stockage du purin d’ortie se fait dans un contenant refermable, type bidon ou jerrican. Cette macération peut se conserver ainsi plusieurs mois. De plus, si elle est à l’abri de la lumière et de la chaleur, et qu’il n’y a pas d’air dans le contenant, elle peut se conserver jusqu’à deux années. Comment minimiser l’air dans le récipient ? Il suffit de le remplir au maximum.

Purin d'ortie : le trésor du jardinier
Purin d’ortie : le trésor du jardinier

Pour optimiser la conservation, vous pouvez transférer la macération dans de plus petits contenants au fur et à mesure que vous l’utilisez. De cette façon, le contact avec l’air sera en permanence minimisé.




Comment utiliser le purin d’ortie?

Pour l’utiliser en tant qu’engrais, versez-le sur la terre directement. Si le produit est trop concentré n’hésitez pas à le diluer. Vous ne savez pas si le produit est trop concentré ? Il peut alors être bon de le tester sur une partie du jardin pour vérifier comment réagissent les plantes.

Pour l’utiliser en tant que répulsif, pulvérisez-le sur les plantes.

Pour en savoir plus

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Marjorie Tourette

Née en novembre 1990 dans les Vosges, Marjorie est partie vivre à Nancy puis à Grenoble pour faire ses études. Elle a obtenu un Master en coopération internationale afin de pouvoir travailler dans le secteur associatif. A l’issu de ses études, elle a travaillé dans diverses organisations, notamment en lien avec le commerce équitable, le développement rural et la protection de l’environnement. Elle aime à croire que chacun à son échelle peut agir pour transformer nos modes de vie consuméristes en modes de vie plus durables.

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