Potagers urbains : kézako ?
Potagers urbains: kézako ? La ville se réconcilie avec l’agriculture grâce à des éspaces vertes où les particuliers peuvent cultiver leur potager. Ils sont soit des jardins partagés ou collectifs, ou encore solidaires, soit des fermes verticales …

Amener un morceau de campagne dans la grisaille citadine, voilà une idée qui fait envie. Potagers sur les toits, jardins collectifs, fermes verticales… Les projets se multiplient pour satisfaire le besoin de verdure des citadins endurcis.
En France, ce sont les jardins partagés et le potagers urbains qui ont la faveur des habitants des villes, mais les traditionnels jardins ouvriers ont bien changé.
SUR LE MÊME SUJET : Potager sur le balcon : ce qu’il faut savoir avant de se lancer !
Les espaces se sont réduits et ce n’est plus seulement l’aspect pratique (nourrir toute la famille) qui est prioritaire. Partager du lien social, œuvrer collectivement à un projet ou encore renouer avec la nature, pour les 135.000 adhérents du Conseil National des Jardins Collectifs et Familiaux, ce sont autant de raisons qui s’ajoutent à leur envie de manger bio et local.
À Lyon, l’association ‘Le Passe-jardin’ recense 140 jardins partagés et potagers urbains dans le grand Lyon et l’est Lyonnais : jardins familiaux, en pied d’immeuble, jardins d’insertion ou nomades… Le moindre espace disponible tend à être cultivé.
ET AUSSI : Jardin d’entreprise : cultiver des fruits et des légumes avec ses collègues, la dernière passion bio
Autres lieux, autres projets, certaines initiatives novatrices ont vu le jour à l’étranger, comme la Brooklyn Grange, des immenses potagers installés sur deux toits à New York qui produisent 18 000 tonnes de fruits et légumes par an.
À Singapour, le premier potager urbain vertical a vu le jour fin 2012. L’immeuble occupe 6m² et produit autant qu’une parcelle de 72 m². Surtout, elle répond à des problématiques locales : sortir de la dépendance à l’importation tout en réduisant l’empreinte écologique. Une construction qui a fait son chemin, puisqu’un projet similaire est à l’étude à Romainville, un quartier du nord-est de Paris.
Produire local, investir les villes mais aussi créer du lien humain, autant de problématiques qui intéressent de plus en plus les citadins du monde.
Laissez un commentaire