Pollution intérieure : que se cache-t-il dans la poussière de nos maisons ?
Que contient la poussière de nos habitats ? Est-ce-qu’elle constitue une pollution intérieure nocive ? La présence de bactéries et champignons est-elle liée au lieu, à la présence humaine ou au mode de vie ? Autant de questions à laquelle une étude américaine tente de répondre.
Asthme, allergies, problèmes respiratoires sont autant de maladies liées à la poussière. Pour mieux comprendre sa composition, les chercheurs de la Royal Society ont analysé la pollution intérieure et plus particulièrement le contenu de la poussière de 1200 foyers dispersés à travers les États-Unis.

Pour cela, ils ont prélevé des échantillons à 2 endroits de la maison : à l’extérieur au dessus de la porte d’entrée et à l’intérieur au dessus de la porte de la pièce à vivre (salon / salle à manger). Ces différents prélèvements ont conduit à 2 conclusions majeures.

La présence de champignons microscopiques à l’intérieur de l’habitation est déterminée par la localisation, c’est-à-dire le climat et la zone géographique et non par les habitants eux-mêmes.
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En revanche, les chercheurs ont abouti à des résultats différents en ce qui concerne les bactéries. Celles-ci ne seraient pas liées au climat mais à la population qui vit dans le logement.
Par exemple, certains types de bactéries diffèrent entre les habitations analysées en fonction de la présence (ou absence) d’animaux domestiques.
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Un autre facteur important qu’ont souligné les chercheurs est le nombre de femmes présentes dans un foyer. En effet, certaines bactéries notamment liées à la peau sont beaucoup plus nombreuses dans les logements dont les femmes sont absentes ! On en tirera les conclusions que l’on voudra sur l’influence de ces dames sur l’hygiène masculine…

Au terme de cette exploration du microcosme invisible et parfois peu ragoûtant de nos domiciles, les auteurs résument leurs résultats non sans une pointe d’humour : « Si vous voulez changer les types de champignons auxquels vous êtes exposé(e), alors il vaut mieux changer de maison (et en choisir une très éloignée). Si vous voulez ne plus être exposé(e) aux mêmes bactéries, alors il vous faut juste changer ceux avec qui vous habitez. »
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