Les plantes préférables aux médicaments chimiques ? Explications !
Les plantes préférables aux médicaments chimiques ? La réponse peut sembler évidente : parce que c’est plus naturel. Mais la nature ne nous est-elle pas parfois hostile ? Les maladies ne sont-elles pas souvent naturelles (l’hypertension par exemple) qui, par le hasard de la loterie génétique, vous tombent dessus et sans que vous ne l’ayez mérité ?

Le culte du naturel, un peu romantique, n’est pas suffisant pour préférer les thérapeutiques « en harmonie avec la nature ». L’utilisation des plantes a nécessité des études minutieuses, empiriques durant plusieurs siècles puis scientifiques à l’époque moderne, pour être sûrs de leurs propriétés thérapeutiques et de leur innocuité.
Il a donc fallu de la culture pour apprivoiser la nature, au sens propre comme au sens figuré. Mais toutes les plantes, bien que « naturelles », ne sont pas toutes nos amies, loin s’en faut. Alors pourquoi préférer une plante à un produit chimique ?
Il y a deux bonnes raisons à cela. Le produit obtenu chimiquement a deux propriétés qui le « dénaturent ». Il n’est pas lévogyre (comme les plantes) et il a une action trop incisive contrairement à la plante qui agit par son totum.
Les produits actifs des plantes sont tous lévogyres
Le médicament chimique, synthétique, est composé de molécules qui font dévier la polarisation de la lumière vers la droite et d’autres qui font dévier la polarisation de la lumière vers la gauche. On dit qu’il est donc dextrogyre autant que lévogyre. Or les produits actifs dans les plantes sont tous lévogyres car tout le système vivant est lévogyre. Cela est la conséquence de l’ADN (acide désoxyribonucléique) qui est à la base de la fabrication des gènes de tout le monde vivant (animaux, végétaux et mycètes) et qui est une double hélice.
Tout ce qui est fabriqué à partir de cette hélice est lévogyre (cela est dû au sens de la lecture du code génétique) ! Prendre une plante consiste donc à absorber des produits lévogyres pour agir sur notre propre corps, lui aussi lévogyre. Prendre de la chimie consiste à prendre aussi du dextrogyre qui n’est pas en phase avec notre corps.
Le secret des plantes, la synergie d’action
Le médicament chimique est purifié et composé d’une seule catégorie de molécules. Prendre de l’aspirine, c’est prendre des molécules d’acide acétylsalicylique et rien d’autre. Dans la plante (prenons le cas de l’écorce de saule qui contient justement de l’aspirine), il y a une myriade de molécules différentes qui agissent de façon harmonique. Certaines vont agir dans un sens (antidouleur ou anti-inflammatoire par exemple). D’autres vont agir pour adoucir cette action ou la moduler, ou encore protéger des effets secondaires éventuels.
Au lieu d’une action unique et incisive, tranchante, on a avec la plante une action à la fois douce et profonde par la synergie de toutes ces substances différentes. En phytothérapie, on dit que c’est le totum de la plante qui agit : totum pour dire « toute » la plante, toutes les substances contenues dans la plante. C’est ce totum qui donne le génie ou l’esprit général de la plante.
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