Petit chat : les plus petits chats du monde, des miniatures sur pattes
Deux sont des races anciennes d’Asie, les deux autres des races récentes made in USA. Dans les deux cas, les plus petits chats du monde réalisent votre rêve : conserver au stade adulte, un format de chaton. Focus sur le petit chat.

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Petit chat : small is so cute
Moins de quatre kilos pour 25 centimètres : ce ne sont pas les consignes pour un bagage à mains en avion, mais les mensurations des plus petits chats du monde. Ils tiennent dans la main !
Sur la petite centaine de races de chats existantes, ils sont au nombre de quatre, pas un de plus, à conserver la taille d’un chaton à l’âge adulte : le Singapura, le Munckin, le Korat et le Skookum.
Petit chat d’appartement : quatre races uniquement
Le Singapura, le plus petit chat au monde
Il est l’emblème de l’Office du Tourisme de Singapour. Et on le compare volontiers à un puma en miniature. A son élégance, on ne devinerait pas que le plus petit chat du monde est un vagabond : il se nourrit de ce qu’il trouve dans les poubelles des restaurants locaux.
Une élégance très efficace : ses grands yeux en amande lui permettraient de mieux voir à la nuit tombée, et ses grandes oreilles de veiller alentour. Le tout habillé d’une robe ivoire, avec des poils plus foncés aux articulations, qui simulent des bracelets. La grande classe, pour faire les poubelles !
Ce vagabond n’est pas un sans-papiers : il a été officiellement reconnu en 1984. Et doit sa rareté hors de Singapour, à son exportation strictement réglementée. En 1974, deux américains séduits par sa beauté en avaient exporté deux spécimens aux USA. En Europe, il est un peu plus compliqué d’en trouver.
Le Singapura s’accommode fort bien d’une vie en-dehors des poubelles : ce chat prise la vie en appartement, où il y a de quoi assouvir sa grande passion : fureter. Les autres ? Grimper et vous tenir compagnie. Notez qu’il sait combiner les deux : grimper sur vos épaules, ce qui le change des rideaux.
En dépit des apparences (25 cm pour deux à quatre kilos), le Singapura est un petit chat très solide. Il tombe peu malade, et un brossage hebdomadaire de sa robe ivoire suffit. En somme, il est bon joueur à tout point de vue.
Le Korat, de bon augure
Remontons au nord de la Malaisie, nous voici en Thaïlande : le Korat tient son nom de sa ville d’origine, aujourd’hui Nakhon Ratchasima sur la carte. Il y est un porte-bonheur : le Korat figure au Tamra Meow, le recueil en vers recensant 17 chats. Pour sa part, le Korat est littéralement « de bon augure ».
Le Korat a la tête fort bien faite : en forme de cœur, et qui renferme une très grande intelligence : c’est le chat idéal pour retrouver un objet égaré. Autres signes distinctifs, ses grands yeux verts tout ronds, sa robe bleu argentée, et son miaulement extrêmement doux.
Celui-ci est d’ailleurs le reflet de son caractère : doux et réservé, le Korat n’en n’est pas moins très joueur. D’ailleurs, sa force physique est étonnante au regard de son format (pas plus de 4, 5 kilos).
Le Korat aime la viande. Petite faiblesse, les rhumes sont susceptibles de lui provoquer des troubles respiratoires irréversibles. Attention aux courants d’air, sous d’autres latitudes que celles de ses origines.
Le Munckin, le chat basset
C’est l’avant-dernier-né des petits chats : en 1983, l’éleveuse de Louisiane Sandra Hochenedel, découvre une chatte de gouttière aux pattes très courtes, dont la portée est faite de chatons qui ne grandiront pas. Mutation génétique ? Le premier spécimen de cette nouvelle race fut présentée à New York en 1991.
Allez savoir si le Munckin est vraiment originaire des États-Unis : de tels chats auraient été découverts en Angleterre et en Russie, dès les années 30. Mais n’avaient alors pas été érigés au statut de race.
Très sociable, le Munckin aime, lui aussi, jouer, sauter, grimper. Sa petite taille et ses courtes pattes ne le gênent nullement. Attention cependant à bien le nourrir : le Munckin a besoin d’une alimentation riche en nutriments variés. Quant à ses pattes, elles pourraient souffrir d’arthrite.
Le Skookum, un frisé au stade expérimental
En dépit de son nom également évocateur de l’Asie, lui aussi est originaire des États-Unis : très exactement du croisement entre un Munckin et un Laperm, ce dernier étant un chat de taille moyenne, au poil frisé. Résultat, une miniature frisée.
Autre signe distinctif, ses toutes petites pattes. D’ailleurs, on dirait un jouet : ses pattes postérieures sont légèrement plus élevées que ses pattes antérieures. Des pattes délicates, qui supportent nettement mieux la vie en appartement qu’au jardin.
Ce chat tout récent est né en 1990 de l’envie du fermier Roy Galusha. Aujourd’hui, la race des Skookum n’est pas encore reconnue. Mais il a le droit d’être exposé. Une première étape avant de pouvoir concourir.
Un petit chat intelligent doux et affectueux. Sans ennui particulier.
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