Des pesticides indésirables dans les aliments d’origine extraeuropéenne
Si la mondialisation nous permet de manger des mangues toute l’année, elle permet aussi à des pesticides indésirables de se retrouver dans nos assiettes. De nombreuses substances aujourd’hui interdites dans l’Union européenne sont encore utilisées dans d’autres pays.
Une étude effectuée en 2011 révélait que sur plus de 11.000 échantillons prélevés au hasard dans les 27 États membres, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait constaté que les limites maximales en résidus autorisées par l’Union européenne étaient respectées dans 96,5% des cas.

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Le problème est que, d’une part, les 3,5% de produits contenant le plus de traces de pesticides (au dessus des limites maximales) proviennent le plus souvent de pays hors UE.
D’autre part, l’Europe autorise, dans certaines limites, l’importation de denrées traitées avec des pesticides indésirables interdits dans l’Union européenne. Sous réserve, tout de même, que les limites maximales de résidus (LMR) soient respectées.
Or, ce n’est pas toujours le cas. En 2010, par exemple, du chou chinois et du brocoli (en provenance de Chine et de Thaïlande) dépassaient les LMR pour plusieurs pesticides dans plus de 15 % des échantillons analysés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

« D’une manière générale, les produits d’origine extraeuropéenne ont des taux de non-conformité supérieurs à ceux des produits européens, indique un porte-parole de la Direction de la répression des fraudes.
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La Chine, l’Inde et la république Dominicaine, par exemple, présentent des taux de non-conformité relativement plus importants sur certains types de produits et sont soumises à des contrôles renforcés. »
Il est toutefois impossible de pointer du doigt un pays en particulier, car les non-conformités peuvent varier d’un produit à l’autre et selon les années.
Prudence donc et achetons local !
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