Perroquet, adoptez l’oiseau rare
Winston Churchill avait un perroquet : il reproduisait toutes les insultes imaginables contre Hitler et les nazis. Et la télévision eut un perroquet célèbre, répondant au nom d’Einstein. Focus sur cet animal attrayant !

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Présentation du perroquet, cet animal intelligent
Adopter un perroquet tient de l’exotisme, au regard de ses origines dans le Pacifique, en Australie, et dans les forêts tropicales à commencer par l’Amazonie. Et le perroquet n’est pas un oiseau comme les autres, il est intelligent. La preuve, il parle.
Plus de 300 espèces pour un seul oiseau
L’oiseau rare recense en réalité trois cent espèces, classées en trois familles : les Cacatuidae sont la famille la moins nombreuse, composée de grands perroquets généralement blancs, à la queue en spatule et à la huppe érectile. Parmi ces perroquets du Pacifique et de l’Australie, le cacatoès.
Les Loridae, eux, sont de couleurs très vives et disposent d’une voix puissante. Ils sont originaires Australie, de Nouvelle-Guinée, et des îles Fidji. Attention, ils peuvent être agressifs.

Le gros des troupes est la famille des Psittacidae. Elle vit un peu partout dans le monde. L’ara est le nom vernaculaire de cette famille : de plumage à couleurs dominantes rouge et vertes, avec des nuances de bleu, il a une longue queue et un bec puissant.
Si vous adoptez un perroquet, il y a de fortes chances pour qu’il s’agisse d’un ara.
Jusqu’à 800 sons différents !
Cela fait partie de l’envie d’avoir un perroquet : il parle. Sauf que damned, c’est faux ! Un perroquet n’est pas muet non plus : mais le langage humain est, pour lui, un son comme un autre.
Sauf que comme il est intelligent, il utilise ces sons à bon escient. Peut-être aurez-vous la chance d’adopter un perroquet comme Alex, un surdoué de la télévision, qui donnait l’impression de faire la conversation. Ou bien la version à la Tintin, pour répéter « au secours, on coule ! ».
Une espérance de vie de 60 ans !
Tout est là : quand on choisit d’adopter un perroquet, c’est pour la vie. N’hésitez donc pas à vous attacher à lui. Le crève-cœur est pour lui : quand son propriétaire décède avant lui, le pauvre perroquet tombe dans des affres. Ne mourez donc pas, c’est mauvais pour lui…
Caractère et besoins du perroquet
Liberté et confiance
Le lien avec un perroquet n’a rien à voir avec un autre oiseau. Bien sûr, vous lui aurez prévu une vaste cage, avec perchoir de rigueur. Mais pas question de l’y enfermer, la porte doit en rester le plus souvent ouverte.
Pas d’inquiétude, votre perroquet ne s’envolera pas par la fenêtre, ni ne se perchera sur le lustre. Non, il a simplement deux besoins impératifs : satisfaire son insatiable curiosité, en se promenant absolument partout. Et, puisque vous l’avez adopté, il a bien l’intention que vous lui teniez compagnie, et réciproquement.
Un oiseau intelligent, très joueur, et un peu imprévisible
Exemple ? Vous avez une envie pressante. Eh bien oui, mais le perroquet est intelligent. Il devine quelle pièce vous allez alors utiliser. Il raffole de vous y précéder : il peut arriver qu’il n’ait pas envie de vous céder la place. Prenez vos précautions.
Un autre exemple ? Le matin, vous beurrez vos tartines. Avez-vous pensé à lui servir son propre petit-déjeuner ? Non !? Il vous attrapera la tartine, pour la picorer à votre nez et à votre barbe. La faute à qui ?
Le perroquet est un oiseau intelligent, très joueur, et communicatif. Tout sauf un animal inerte ! Il n’est jamais aussi heureux que lorsque vous vous occupez de lui. Ne négligez pas, par exemple, de le faire sauter sur votre bras, que vous aurez protégé d’un petit renfort, pour ne pas ressentir ses griffes.
Attention à certaines espèces, le cacatoès est affectivement tellement dépendant de vous, que votre indifférence peut le rendre malade.
Ce n’est pas exactement une fée du logis, mais il n’y peut rien
Si vous êtes maniaque, le perroquet n’est pas pour vous. Il se nourrit de graines et de fruits. Essayez d’attraper des graines avec un bec, il y en aura toujours pour sauter en-dehors de l’espace imparti.
Quant aux fruits, vous aussi en faites autant : le perroquet ne mange que la portion qui l’intéresse. Vous aussi. Et prend soin de jeter l’autre, d’accord, pas forcément où vous le voudriez.
Enfin, le perroquet n’a pas de sphincters. De ce fait comment voulez-vous qu’il se retienne ? Un coup d’éponge là où il n’aurait pas dû, et c’est réglé.
Pétri d’habitudes
C’est son paradoxe : pour imprévisible, le perroquet aime la routine. Ne changez jamais sa cage de place, il peut s’en autodétruire. Cela est arrivé : des coups de bec contre lui-même, tant il est alors dérouté.
La routine est son talon d’Achille qui vous permet d’instaurer les règles : le moment de jouer, celui de vous laisser manger tranquillement en famille, de regarder un film à la télévision sans qu’il fasse office de version audio supplémentaire.
Si vous les instituez de bonne heure, pourvu que vous réserviez du temps, il se sentira suffisamment bien pour les faire siennes.

Et son bec ?
C’est son moyen de préhension et de communication. Cela ne fait pas du bien ? Récompensez-le à chaque fois qu’il ne vous mord pas, de la voix et d’un bout de carotte ou de pomme, il apprend vite.
Tout comme un chat a besoin de se faire les griffes, il a besoin de se faire le bec : prévoyez des bouts de bois. Et même scénario d’apprentissage, la carotte ou la pomme au bout.
Vous avez réussi ? N’hésitez pas à lui caresser le plumage, il y est très sensible aussi.
Attention trafics, perroquets en danger !
L’Afrique de l’ouest est l’un des paradis des perroquets. Hélas, il a viré au cauchemar : au Nigeria et au Ghana, leurs plumes sont revendues à prix d’or, pour d’hypothétiques guérisons.
Et au Gabon, où il est pourtant une espèce protégée, le perroquet gris est victime de trafics à l’international. Tournez-vous vers un éleveur sérieux.
Le certificat PBFD en bonne et due forme
Exigez aussi le certificat PBFD, « Psittacine Beak & Feather Disease » ou maladie du bec et des plumes, attestant que la recherche du virus de cette infection qui peut exister à l’état dormant, a bien été faite.
On vous l’avait dit, un oiseau rare…
… et vous investissez pour longtemps. Un perroquet n’est pas tout à fait donné : un petit ara vous en coûte aux environs de 100 euros, et un Gris du Gabon et un cacatoès aux environs de 700 euros. C’est, du reste, le prix moyen d’un perroquet, sans lien avec sa taille.
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