Jardin et potager

Pour une irrigation écologique, choisissez l’oya !

Ou comment optimiser les arrosages

La diminution des stocks d’eau disponible se fait sentir de plus en plus chaque année. Pourquoi donc ne pas adopter une technique d’irrigation moins gourmande en eau ? Si c’est une question que vous vous posez, penchez-vous sur l’oya !

Pour une irrigation écologique, choisissez l’oya !

Présentation

Oya, en espagnol « olla », signifie pot ou marmitte. Il s’agit d’un récipient en terre cuite (céramique micro-poreuse) qui permet une irrigation parcimonieuse des plantes.




Oyas : leur origine

On trouve des traces des oyas sur tous les continents. Mais ils seraient apparus en premier en Chine il y a environ 4000 ans.

C’est quoi un oya ?

Un oya est une technique d’arrosage écologique qui permet de diffuser l’eau au fur et à mesure des besoins des plantes. Il s’agit d’un récipient en terre cuite enterré près d’une plante que l’on remplit d’eau pour assurer un arrosage autonome et parcimonieux.

Bon à savoir : il existe une entreprise en France qui s’est spécialisée dans la fabrication d’oyas. La fabrication est effectuée en France par des potiers avec des matériaux naturels.

Comment installer un oya ?

Il existe deux types d’oyas et par conséquent deux façons pour les installer.

  1. Oyas à planter : la pointe de l’oya doit être enfoncée dans la terre près de la ou des plantes choisies. Remplir d’eau puis fermer.
  2. Oyas au potager : il s’agit d’un oya que l’on enterre en pleine terre. Il permet une irrigation plus large que celui à planter. Il suffit de creuser un trou, d’y placer le récipient et de reboucher le trou. Planter ensuite la ou les plantes voulues à proximité. Remplir l’oya avec de l’eau puis le refermer.

A noter : il est préférable d’utiliser de l’eau assez propre afin d’éviter que les pores ne se bouchent avec des impuretés. De plus, ne le remplissez pas lors des périodes de gel car il risquerait de se casser.




Pour ce qui est de l’entretien, et dans un souci d’esthétique si votre eau est calcaire, vous pouvez nettoyer une fois par an au vinaigre blanc vos oyas à planter. Pour les oyas en pleine terre, vous pouvez effectuer un nettoyage annuel (sans les déterrer) à l’eau.

Comment fonctionne un oya ?

Un fois installé, il faut le remplir avec de l’eau. La céramique poreuse, dont l’oya est fait, va permettre la diffusion progressive de l’eau vers les plantes.



Oyas maison : comment fabriquer un oya ?

Vous adorez le Do it Yourself ? C’est le moment de montrer vos talents en fabriquant vous-même un oya! Pour cela, il vous faudra deux pots en terre cuite et de la colle à carrelage. Commencez par boucher le trou d’évacuation d’un des pots grâce à la colle. Puis empilez les deux pots de façon à ce que les ouvertures se fassent face. Faites ensuite un joint à la jonction des deux pots avec la colle. Laissez sécher le tout au moins 24 heures. Votre oya est prêt!

Si cette méthode ne vous convient pas, vous pourrez trouver d’autres techniques sur internet.

Comment fabriquer un réservoir d'eau pour les plantes ?
Comment fabriquer un réservoir d’eau pour les plantes ?

Oyas : notre avis

Les oyas ont plusieurs avantages.

Tout d’abord, ils permettent de faire des économies d’eau. Ces économies d’eau seraient de l’ordre de 50 à 75%. Cela est notamment dû au fait que quasiment 100% de l’eau versée dans ce système est utilisée par la plante. En effet, la plante utilise l’eau dont elle a besoin petit à petit et le système empêche l’évaporation. Ce qui au passage fait des oyas vos alliés lorsque vous partez en vacances.

Outre les économies d’eau, les oyas permettent d’apporter la quantité d’eau suffisante au développement de la plante puisque celle-ci puise ce dont elle a besoin. Ceci permet d’éviter le stress hydrique. Les oyas créent des zones humides dans le sol mais sans faire d’apports excessifs en eau. Ceci permet entre autre de limiter le développement de maladies et de champignons.

En savoir plus

Cet article vous a intéressé ? La rédaction de Toutvert vous recommande également :

Marjorie Tourette

Née en novembre 1990 dans les Vosges, Marjorie est partie vivre à Nancy puis à Grenoble pour faire ses études. Elle a obtenu un Master en coopération internationale afin de pouvoir travailler dans le secteur associatif. A l’issu de ses études, elle a travaillé dans diverses organisations, notamment en lien avec le commerce équitable, le développement rural et la protection de l’environnement. Elle aime à croire que chacun à son échelle peut agir pour transformer nos modes de vie consuméristes en modes de vie plus durables.

Nous vous conseillons aussi

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page