Indispensable oligothérapie : les bienfaits
Votre médecin vous a certainement déjà prescrit du magnésium ou bien du fer. Vous étiez fatigué, il vous a délivré des oligo-éléments. Présents dans l’organisme à dose infinitésimale (d’une masse inférieure à 1mg/kg) ces minéraux purs entrent dans le métabolisme du corps humain et sont primordiaux. L’oligothérapie aide à maintenir une bonne santé physique.

Les les bienfaits de l’oligothérapie
Huit oligo-éléments sont indispensables à notre corps : l’iode, le fer, le cuivre, le magnésium, le zinc, le sélénium, le chrome, le molybdène.
Si l’alimentation est le principal apport en oligo-éléments (certaines viandes comme le foie ou le porc, mais aussi poissons et crustacés sont riches en fer, qui assure le transport de l’oxygène dans le sang et participe à la formation des globules rouges) l’oligothérapie fait bien plus que de suppléer à une carence.
Des pratiques ancestrales
Certes complémentaire de l’allopathie, l’oligothérapie, une pratique ancestrale, en diffère fondamentalement par sa démarche : elle n’aborde pas la maladie par l’agent pathogène, mais par le terrain, tel un terreau dont celui-ci se repaît.
Connue de façon empirique depuis le Moyen-Age, l’oligothérapie naît véritablement avec les travaux menés successivement par deux chercheurs de l’Institut Pasteur : la mise à jour du rôle « moteur » des oligoéléments dans les tissus vivants, en 1894 par le biologiste et chimiste Gabriel Bertrand, puis la mise au point d’une « médecine des Fonctions » par le docteur Jacques Ménétrier, en 1932.
Chaque individu a des prédispositions propres : les connaître, c’est savoir quelle(s) pathologie(s) est-on susceptible de développer. C’est la base de l’oligothérapie : par leur rôle « moteur », les oligoéléments en sont l’outil.
Une thérapie sur-mesure
Pour l’oligothérapie, l’organisme est donc au centre, l’agent pathogène appartient à son environnement, et non l’inverse. Cela paraît évident si l’on compare un nourrisson à un adulte.
Cela reste vrai d’un adulte à l’autre : rappelons que chaque être est unique, non par son ego, mais par la flore bactérienne de son œsophage ! La consultation d’un oligothérapeute permet de connaître son profil et d’ainsi poursuivre des cures appropriées.
La voie sublinguale est la forme usuelle d’administration des oligoéléments : les ions catalytiques sont directement absorbés par le sang, via les vaisseaux capillaires de la muqueuse buccale. Idéalement, les oligoéléments sont pris le matin, à jeun.
Et si l’on sait que le magnésium et le fer suppléent à ce que nous appelons de façon générique la fatigue, on ignore souvent que le bore est une réponse à l’arthrose, et le zinc indispensable à la peau (qui n’est pas qu’une enveloppe apparente) !
Parce que les oligoéléments sont le « moteur » de notre métabolisme, l’oligothérapie répond au précepte « mieux vaut prévenir que guérir ».
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