Jardin et potager

L’oïdium : des maladies fongiques difficiles à soigner

L’oïdium, ou maladie du blanc, regroupe plusieurs maladies cryptogamiques qui peuvent contaminer aussi bien les vergers, les jardins que les potagers. Qu’est-ce que l’oïdium ? Comment repérer cette maladie ? Comment protéger et soigner naturellement vos plantes ? Découvrez toutes les réponses à ces questions dans cet article ! 

L’oïdium : des maladies fongiques difficiles à soigner

Qu’est-ce que l’oïdium ?

L’oïdium désigne plusieurs maladies cryptogamiques. C’est-à-dire des maladies causées par des champignons.




Le saviez-vous ? La fumagine, la cloque du pêcher ou encore la fusariose sont également des maladies cryptogamiques. 

Ces maladies se développent dans une atmosphère chaude et humide. Les mois de mai et de septembre sont particulièrement propices à leur propagation.

Au potager, certaines plantes sont plus vulnérables que d’autres à l’oïdium : la courgette, la tomate, la courge, le concombre, les pois, etc.

Parmi les arbres et les arbustes les plus sensibles à ces maladies fongiques, on retrouve : le chêne, l’érable, le groseillier, le pommier, le rosier, la vigne, etc.

Oïdium : le traiter naturellement
Oïdium : le traiter naturellement




Attention : chaque espèce de plante est touchée par un type d’oïdium. Ainsi, la maladie qui touche la courge sera différente de celle qui contamine l’érable.

Quels sont les symptômes de l’oïdium et comment le reconnaître ? 

Lorsque le climat est propice (chaud et humide), vous pouvez voir apparaître une sorte de duvet blanc/ moisissure sur vos plantes. Ce duvet est généralement présent sur les feuilles, puis s’étend aux fruits/ légumes/ fleurs et aux tiges.

Il se peut également que les feuilles subissent des déformations : gondolement et boursouflement.



Comment prévenir et lutter contre l’oïdium naturellement ? 

En prévention

Comme pour tout, il est préférable de prévenir plutôt que de guérir !

Pour prévenir l’apparition de ces maladies, veillez à ne pas planter vos plantes trop près les unes des autres. En effet, des plantes trop serrées empêchent une bonne aération et favorisent dans le même temps l’humidité. De plus, il est important de limiter les arrosages excessifs (surtout d’éviter de mouiller les feuilles) et de nettoyer de façon régulière vos plantations.

Enfin, vous pouvez renforcer la résistance de vos plantes en utilisant par exemple du purin d’ortie.

Quand l’oïdium est déjà là…

Les maladies sont déjà présentes ? Pas de panique ! Plusieurs solutions s’offrent à vous (mais n’attendez pas trop longtemps au risque de ne plus pouvoir enrayer leur propagation) :

  • Coupez et brûlez les parties des plantes (ou plantes entières) infectées. Ceci permettra peut-être d’éviter que les champignons se propagent davantage. Surtout ne pas mettre les parties malades au composteur !
  • Pulvérisez du soufre dilué dans de l’eau sur vos plantes. Il s’achète généralement sous forme de poudre à mouiller. Respectez bien les doses prescrites.
  • Vaporisez du lait de vache dilué dans de l’eau sur vos plantes. Comptez une dose de lait pour dix doses d’eau.
  • Les décoctions d’ail sont souvent recommandées pour lutter contre les maladies fongiques (par exemple : mildiou, rouille). L’ail possède en effet des vertus fongicides. Elle est également très efficace contre les insectes (par exemple contre les pucerons) et les acariens. En préventif, faites des pulvérisations une à deux fois par semaine. En curatif, il faudra pulvériser vos décoctions d’ail tous les jours.
  • L’efficacité et la polyvalence du bicarbonate de soude ne sont plus à démontrer. Mélangé avec de l’eau, il vous sera utile pour lutter contre l’oïdium ! Comptez une cuillère à café de bicarbonate de soude pour un litre d’eau.
Oïdium : le traiter naturellement
Oïdium : le traiter naturellement

Une cuillère à soupe de savon noir par litre ajoutée à toutes les préparations ci-dessus augmentera leur action. Ceci est dû au fait que le savon permet une meilleure adhérence au feuillage.

L’efficacité de ces traitements n’est pas toujours optimale. Il est donc primordiale de commencer à soigner vos plantes dès l’apparition des premiers symptômes.

Pour en savoir plus

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Marjorie Tourette

Née en novembre 1990 dans les Vosges, Marjorie est partie vivre à Nancy puis à Grenoble pour faire ses études. Elle a obtenu un Master en coopération internationale afin de pouvoir travailler dans le secteur associatif. A l’issu de ses études, elle a travaillé dans diverses organisations, notamment en lien avec le commerce équitable, le développement rural et la protection de l’environnement. Elle aime à croire que chacun à son échelle peut agir pour transformer nos modes de vie consuméristes en modes de vie plus durables.

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