Jardin et potager

Le mildiou est une véritable plaie au jardin, ennemi des tomates et des pommes de terre

Le mildiou, également appelé « peste noire » ou « taches de monnaie », peut se révéler être une véritable plaie au jardin. Cette maladie cryptogamique peut en effet décimer des récoltes. Découvrez dans cet article ce qu’est cette maladie, comment la reconnaître, et comment la combattre de façon naturelle.

Le mildiou est une véritable plaie au jardin, ennemi des tomates et des pommes de terre

Qu’est-ce que le mildiou ?

Le mildiou est une maladie cryptogamique. C’est à dire qu’elle est causée par des champignons.




Cette maladie menace essentiellement les pommes de terre, les tomates, et les vignes. Le champignon responsable du mildiou de la tomate et de la pomme de terre est appelé Phytophtora infestans. Celui responsable du mildiou de la vigne est appelé Plasmopara viticola. 

Quels sont les symptômes du mildiou ?

Cette maladie est facilement reconnaissable aux taches parsemées sur le feuillage des plantes. Sur la face supérieure des feuilles, il y a des taches brun-vert. Alors que la face inférieure des feuilles est couverte d’un duvet blanc par temps humide.

Si la maladie n’est pas traitée à temps, les tiges brunissent et les fruits/légumes peuvent avoir de difficultés à mûrir.

Rapidement, les feuilles deviendront noires et se dessécheront, les fruits/légumes vont pourrir, et les plantes vont mourir.

Le mildiou peut détruire des parcelles entières s’il n’est pas traité.




Mildiou, une maladie très fréquente !
Mildiou, une maladie très fréquente !

Comment se répand le mildiou ?

Les conditions optimales de propagation de cette maladie sont :

  • l’humidité élevée
  • des températures comprises entre 10 et 25°C
  • un sol acide et mal drainé

Le mildiou se développe souvent lors des étés pluvieux.



Comment lutter naturellement contre le mildiou ?

Cette maladie a moins de chance de se répandre si les plants sont bien espacés. Des plantes bien aérées sèchent plus rapidement après les pluies, ce qui limite le développement du mildiou.

Mildiou, une maladie très fréquente !
Mildiou, une maladie très fréquente !

De la même manière, arrosez vos plantes au pied et ne touchez pas le feuillage avec l’eau.

Toujours de manière préventive, vous pouvez mettre des orties broyées au fonds des trous avant plantation. Celles-ci renforce la résistances des plantes. Dans la même logique, vous pouvez pulvériser de façon hebdomadaire du purin d’ortie sur vos plantations.

Bon à savoir : certaines variétés de tomates et de pommes de terre sont plus résistantes que d’autres au mildiou. Pour les tomates, on peut citer les Fantasio ou Fandango. Pour les pommes de terre, on peut penser à la Margot ou encore à la Bondeville.

Il est important de diversifier les variétés cultivées et de pratiquer la rotation des cultures afin d’augmenter l’immunité des plantes face aux maladies.




Si la maladie s’est déjà propagée, il faut commencer par couper les parties infectées des plantes et les brûler. Attention : ne mettez surtout pas les végétaux malades dans votre compost.

La bouillie bordelaise peut se révéler très efficace contre cette maladie. Il s’agit d’un fongicide qui est autorisé en agriculture biologique. Ce fongicide bleu est notamment composé de sulfate de cuivre et de chaux. Une attention toute particulière aux doses prescrites devra être observée. En effet, à forte dose la bouillie bordelaise peut perturber la vie de votre sol et être nocive pour la faune et la flore.

Enfin, une fois n’est pas coutume, le bicarbonate de soude arrive à votre rescousse pour lutter contre cette maladie cryptogamique. Il suffit de dissoudre une cuillère à soupe de bicarbonate de soude dans un litre d’eau et de pulvériser cette solution sur les feuilles de vos plantes (parties inférieures et supérieures) par temps sec. Une occasion pour utiliser votre eau de pluie !

Pour en savoir plus

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Marjorie Tourette

Née en novembre 1990 dans les Vosges, Marjorie est partie vivre à Nancy puis à Grenoble pour faire ses études. Elle a obtenu un Master en coopération internationale afin de pouvoir travailler dans le secteur associatif. A l’issu de ses études, elle a travaillé dans diverses organisations, notamment en lien avec le commerce équitable, le développement rural et la protection de l’environnement. Elle aime à croire que chacun à son échelle peut agir pour transformer nos modes de vie consuméristes en modes de vie plus durables.

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