Même à l’école, on doit pouvoir manger végétarien : comment obtenir ce droit ?
On dénombre de nos jours en Italie de plus en plus de végétariens, même en bas-âge. C’est pourquoi beaucoup estiment que les cantines scolaires transalpines devraient dorénavant offrir un choix plus large vis-à-vis de celui qui adopte un régime sans viande ni poisson ou autre protéine d’origine animale.

La plupart des structures scolaires ne sont pourtant guère favorables à l’introduction de variantes alimentaires pourtant salutaires et peu coûteuses.
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L’article 2 de la Constitution italienne entérine « le respect des convictions des personnes individuelles comme la base du respect de la personne humaine et de sa dignité » ; l’article 32 protège« la santé en tant que droit fondamental de l’individu et intérêt de la collectivité ».
La proposition de loi 1467 est née de ces principes constitutionnels, dénommée « Règlementation relative au choix alimentaire végétarien et végétalien ». Le décret ministériel du 25 juillet 2011 a ainsi fixé les critères minimaux pour l’achat d’aliments et le recours aux services de restauration de l’administration publique, telles que les cantines scolaires.
Certains parents continuent cependant à butter contre des cantines leur niant un tel droit ; il leur est alors possible de demander un régime spécial, comme pour les enfants allergiques, ou de s’adresser à l‘un des bureaux compétents, comme le suggère un juriste sur le site de la société de science végétarienne.
Et en France?
La santé est un droit et l’on doit pouvoir assumer ses choix alimentaires impliquant un état de bien-être, même à travers une alimentation végétarienne équilibrée.
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