Les remèdes naturels contre les maux de l’hiver
Avec l'aide de la nature, renforcez vos défenses immunitaires pour éviter de passer l'hiver au lit
Les maux de l’hiver ? On peut s’en protéger avec les plantes médicinales et les huiles essentielles. Elles pourront avoir un effet préventif vis-à-vis des infections ou réduire leurs symptômes. Voici nos remèdes naturels contre les maux de l’hiver.

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Les maladies de l’hiver
Maux de gorge, angine, rhume, grippe, gastro-entérite, rhume, bronchite, les maladies hivernales nous guettent !
En hiver, certaines conditions favorisent la propagation des germes responsables des maladies. Le froid, l’humidité, le long séjour dans des lieux fermés, mal ventilés et surpeuplés sont les principaux facteurs qui font de la mauvaise saison le moment idéal pour la propagation de différentes maladies.
Les maux de gorge, la grippe, le rhume et la toux sont les manifestations d’infections et d’inflammations affectant les voies respiratoires supérieures (rhinite, pharyngite, laryngite, amygdalite).
Maladies pouvant toucher aussi bien les adultes que les enfants, avec une incidence plus élevée chez les sujets les plus faibles, dont le système immunitaire est moins préparé à l’agression d’agents extérieurs.
Comment se protéger des maux de l’hiver ?
Parmi les produits naturels pour se protéger et prévenir les maux de l’hiver, pensez à :
- Vitamine C. Il est fondamental d’en utiliser de manière continue pendant toute la période hivernale au moins 500 mg par jour
- Vitamine PP ou bioflavonoïdes. Il faut les utiliser à la même dose.
- Vitamine A. Dans les périodes de froid plus intense, il est utile d’associer également au moins 5000 UI par jour. Plus utile est peut-être l’utilisation de son précurseur, le bêta-carotène, qui ne peut pas avoir d’effets de surdose.
- Propolis. Cette résine collectée par les abeilles est antivirale et antibactérienne. Elle sera efficace contre toutes les pathologies ORL. On la trouve en gélules à avaler ou en pastilles et collutoires, qui, par leur action locale, peuvent adoucir les petits maux de gorge. Elle doit être prise au début de toute forme infectieuse pour stimuler les capacités de défense de l’organisme. La propolis a aussi un action antibiotique. Vous prendrez 20 gouttes 2 ou 3 fois par jour du début à la fin de la symptomatologie.
- Gelée royale. Dans la famille des produits de la ruche, la gelée royale aura, pour sa part, des vertus fortifiantes.
- Cuivre. L’élément minéral le plus important pour les cas infectieux aigus. Cet oligo-élément est un puissant stimulant des défenses individuelles et, dans la phase aiguë initiale, il accentue immédiatement ces défenses, stimulant par exemple l’élimination des mucosités. En général, dans les cas infectieux, le cuivre peut être associé au manganèse-cuivre (1 dose par jour pendant 7, 8 jours), en cas d’infection bactérienne, et au cuivre-or-argent (toujours 1 dose par jour pendant 7, 8 jours), en cas d’infection virale. Ce dernier oligoélément a également une action intense de stimulation générale, et peut donc être identifié comme le restaurateur convalescent de toute maladie infectieuse.
Comment soigner les petits maux de l’hiver avec les plantes médicinales ?
Les plantes qui soignent les maladies hivernales sont nombreuses. Et on peut les utiliser en prévention, pendant l’hiver.
Il existe également sous d’autres formes (sirops, ampoules), associée, par exemple, à des extraits de plantes fraîches.
Les plantes qui, par leurs caractéristiques, peuvent améliorer les défenses immunitaires, prévenir et contrer les rhumes le sont :
- Echinacée. Immunostimulant générique mais avec un intérêt particulier pour les voies respiratoires supérieures, l’échinacée est reconnue par son usage traditionnel de longue date. On la trouve dans des compléments alimentaires sous la forme de gélules, de poudre ou d’extrait (Arkogélules échinacée, Elusanes échinacée). Elle est un remède spécifique pour les personnes à risque de bronchite chronique.
- Uncaria tormentosa. C’est un antiviral, un analgésique. L’Uncaria tormentosa est également utilisé contre les douleurs d’origine inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde).
- Ribes nigrum. A l’action similaire de la cortisone, le Ribes nigrum est anti-inflammatoire pour les systèmes respiratoire, digestif et urinaire. Les bourgeons sont, par rapport aux feuilles et aux fruits, plus riches en vitamine C, anthocyanosides, flavonoïdes et acides aminés, c’est pourquoi le gemmodérivé est utilisé dans la prévention des maladies infectieuses, des déficiences immunitaires et de la convalescence.
- Cynorrhodon. Les fruits du cynorrhodon sont naturellement riches en vitamine C et sont une aide précieuse dans les affections hivernales du système respiratoire.
- Betula pubescens. Ce sont les bourgeons les plus utilisés dans les infections des voies respiratoires pour leur activité immunostimulante.
- Acérola. L’acérola, fruit très riche en vitamine C aidera aussi à lutter contre toutes les faiblesses de l’hiver.
Bien souvent moins dosés en actifs, des compléments alimentaires de ce type sont parfois proposés aux femmes enceintes et aux enfants, mais mieux vaut demander des conseils précis à son pharmacien.
On trouve les plantes médicinales utilisées sous diverses formes, plus ou moins concentrées en molécules végétales et plus ou moins sûres. Il faut donc les utiliser avec précaution.

Comment soigner les maux de l’hiver avec les huiles essentielles ?
L’aromathérapie en automédication est à réserver aux adultes en bonne santé. Il est fortement conseillé de demander conseils à son pharmacien.
Pour les femmes enceintes, les enfants de moins de 12 ans et les personnes asthmatiques ou épileptiques, il est impératif de se renseigner auprès d’un pharmacien spécialiste ou de consulter son médecin.
- l’huile essentielle de ravintsara est antivirale et expectorante
- l’huile essentielle d’eucalyptus radié
- l’huile essentielle de niaouli
- l’huile essentielle de saro
- l’huile essentielle de thym, anti-microbienne
- Huile essentielle arbre à thé : un indispensable pour lutter contres les infections
Chez les adultes en bonne santé, on peut en appliquer 3 gouttes diluées dans une huile végétale, dans le dos ou sur le thorax, 2 ou 3 fois par jour, ou en absorber 1 goutte sur un sucre ou dans une petite cuillerée de miel ou d’huile d’olive.
Certains suppositoires, voie d’administration plus facile pour les enfants de plus de 3 ans, renferment également ces huiles essentielles.
Si les sinus sont pris, on peut encore utiliser ces huiles essentielles avec un inhalateur (à raison de 5 gouttes et d’un peu d’eau chaude).
Les diffuseurs d’huiles essentielles proposés pour assainir la maison sont à proscrire, car ils exposent toute la famille et les éventuels animaux du logis à ces substances qui peuvent être irritantes ou nocives.
Mise en garde
L’automédication est à éviter de manière générale. Si vous symptômes persistent ou s’intensifient, consulter rapidement un médecin ou un pharmacien.
Pour en savoir plus
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