Peut-être avez-vous vu ces gens portant des masques antipollution colorés et décorés sur Facebook ? Ils ont rejoint Maskbook, qui invite à exprimer de façon ludique et artistique son engagement en faveur de la transition écologique.
Il s’agit d’un des quatre projets portés par Art of Change 21, association qui rassemble 21 artistes et entrepreneurs sociaux et dont l’objectif est de faire le lien entre l’art et les préoccupations environnementales. « Les artistes ont toujours été des acteurs majeurs des grands tournants historiques. Art of Change 21 s’appuie sur cette tradition », explique Alice Audouin, à l’initiative des masques antipollution artistiques.Cette ex-directrice marketing de Novethic, le média de l’économie responsable, passée par Havas Media, s’intéresse aux liens entre l’art et l’écologie et a co-fondé en 2008 la Coalition pour l’art et le développement durable (Coal).
Participatif et à vocation internationale, Maskbook a été amorcé en juin dernier et son site lancé fin septembre. Il restera ouvert jusqu’à la COP23, la 23e édition de la conférence internationale sur le climat, en 2017. Une campagne de financement participatif sur Kickstarter a permis de réunir plus de 35 000 euros pour le projet.
Jusqu’à la COP26, en 2020, trois autres initiatives vont s’y ajouter. Tout d’abord, le site Caire Game : soutenu par la fondation Schneider Electric, l’Ademe, la ville de Paris et Orange, il a pour objectif de suggérer des actions afin de réduire son impact carbone.
Puis, à partir de décembre 2015, le projet Bridges, construction de ponts éco-conçus servant de lieux d’expérimentation et d’échanges. Et, enfin, World-Cop, une parodie des Jeux olympiques pour mieux comprendre les enjeux des conférences internationales sur le climat.