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Le « Shrilk », un plastique biodégradable

Le plastique est omniprésent dans nos vies : emballages alimentaires, objets du quotidien, pièces automobiles… on le retrouve partout, mais sous forme de déchets également. Un grand nombre de plastiques pollue les océans et détruit la faune et la flore sauvage. C’est dans ce contexte que des chercheurs de l’université de Harvard et de l’institut Wyss ont décidé d’orienter leurs études vers un plastique sans impact négatif sur la nature.

Le « Shrilk », un plastique biodégradable

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Une aile d’insecte ? Ces scientifiques se sont inspirés d’une aile d’insecte pour inventer le shrilk, ce plastique biodégradable. Souple, résistante, relativement transparente, l’aile d’insecte rappelle les caractéristiques du plastique. Les chercheurs se sont inspirés de la nature pour élaborer ce bio-plastique, c’est ce que l’on appelle le biomimétisme.




Mais le shrilk n’est pas un simple bio-plastique. En effet, en se dégradant, il devient un fertilisant pour les sols. S’il est jeté dans la nature, il se décompose en quelques semaines seulement, apportant de l’engrais à la végétation !

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« Shrilk » est la contraction de « krill » (petite crevette) et « silk » la soie. Ces deux éléments sont les deux composants majeurs de ce bio-plastique. La protéine de soie est alliée à la chitosane contenue dans les carapaces de crevettes. La chitosane est un matériau facilement disponible sur terre et le shrilk serait fabriqué uniquement à partir de déchets de carapaces de ces crustacés. Cette solution permettrait en plus de valoriser le traitement de ces déchets alimentaires.

Donald Ingber, le directeur de l’institut Wyss conclue en déclarant que « [le shrilk] est un bio-plastique viable qui pourrait remplacer les plastiques conventionnels dans de nombreuses applications industrielles ».

Adeline

Née en 1983 dans le sud-ouest de la France, Adeline a grandi à la campagne avant de partir à Toulouse, puis Paris, pour poursuivre ses études. Diplômée en sciences de gestion, elle travaille en Allemagne et en Angleterre puis regagne Paris. A la naissance de son premier fils, elle décide de changer de vie professionnelle et de s’orienter vers un domaine qui a plus de sens pour elle, à savoir l’écologie et le développement durable. En 2013, elle rejoint Toutvert où elle peut s’exprimer par la plume sur des sujets de l’économie verte qui lui sont importants. Elle crée en parallèle une activité de conseils et sensibilisation au développement durable (www.environa.eu). En 2016, elle devient rédactrice en chef et responsable éditorial de Toutvert France.

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