Ruche ou Amap qui dit oui ? Faites votre choix !
Amap ou Ruche qui dit oui. Ces deux systèmes de distribution en circuit court sont depuis près d’un an en plein antagonisme de position.

Les amapiens accusent la Ruche qui dit oui d’avoir un aspect « commercial ». Tandis que ces derniers pointent le côté « contraignant » des Amap (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne).
Ces hostilités interviennent après qu’une lettre d’un apiculteur, expliquant son refus d’approvisionner la Ruche qui dit oui, ait apparu sur le Net.
Mais qu’est ce qui distingue ces deux systèmes de distribution ?
Différence entre Amap et La Ruche
Pour le porte-parole de Miramap, le réseau national des Amap, Léo Coutellec, ces associations permettent de maintenir l’agriculture paysanne vivante. « Nous ne sommes pas uniquement un débouché, mais un système de soutien à un modèle agricole.
Ce soutien se matérialise par un contrat et des paniers distribués chaque semaine. Leur contenu dépend des récoltes.
Pour ne pas nous écarter de notre mission, nous ne travaillons qu’avec des paysans, pas des artisans.
C’est pourquoi nous ne distribuons que des produits frais, non transformés », explique-t-il. Par ailleurs, défendant l’agroécologie, les Amap exigent des produits cultivés sans engrais, sans pesticides, sans OGM et dans le respect du bien-être animal.
La Ruche qui dit oui, quant à elle, fonctionne de manière bien différente, puisqu’elle se distingue par son système de vente directe via Internet, même si elle tend également vers l’agroécologie.
« Les membres d’une ruche commandent en ligne. Ils choisissent parmi un large panel qui peut aller jusqu’à 450 produits fermiers et artisanaux par ruche ».
51% des produits proposés sont issus de l’agriculture biologique, et, à l’échelle nationale, les produits parcourent en moyenne 43 kilomètres entre le producteur et le consommateur.
Lorsque les commandes sont conséquentes, les producteurs organisent une livraison, parfois en covoiturant.
Les acheteurs vont ensuite récupérer leurs victuailles dans la ruche, c’est-à-dire chez un particulier ou dans une structure qui tire un complément de revenu de cette activité », certifie le cofondateur de la Ruche qui dit oui, Guilhem Chéron.
Pour essayer :
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