L’huile de lin, le must des acides gras pour l’organisme
Avant même d’apprécier les bienfaits de l’huile de lin, demandons-nous pourquoi nous la connaissons si peu.

Cette huile, toujours extraite à froid des graines du lin juste avant sa floraison, est reconnue pour sa très haute teneur en graisses polyinsaturées et en oméga 3.
L’huile de lin est, en quelque sorte, le « gras parfait » pour le corps humain : polyinsaturé et riche en oméga 3, quand la plaie de notre alimentation sont les graisses saturées, mais aussi, rappelons-le, les graisses insaturées trop riches en oméga 6.
L’huile de lin, pas seulement pour les pinceaux et l’huile de térébenthine
Au pays de l’huile d’olive au sud de la Loire, de l’huile de colza et de chanvre au nord, l’huile de lin a longtemps eu un rôle uniquement « technique ».
Reconnue excellent pour nourrir le mobilier, elle a été interdite comme denrée alimentaire en France, de 1908 à 2008. Un siècle à entretenir le bois et servir de liant aux peintures à huile et aux vernis, quand elle est si bonne pour la santé !
Il aura fallu deux avis successifs de l’AFSSA, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments – en 2004 et 2009 – pour réintroduire l’huile de lin dan nos cuisines, d’abord en mélange à d’autres denrées – huiles d’assaisonnement – puis enfin pure.
Plutôt au nord de la Loire
Connue de la médecine ayurvédique, la graine de lin reste pour bonne part cultivée en Asie – en Inde, en Chine, au Kazakhstan – mais aussi au Canada et au États-Unis. En Europe, c’est surtout le lin à fibre longue, qui est prisé : jamais l’Allemagne n’a interdit l’huile de lin !
Requérant un sol limoneux profond et des températures inférieures à 25 degrés, la culture du lin a été réintroduite en France par des agriculteurs des Flandres, dans les régions aussi propices que la Haute Normandie – en Seine maritime et dans l’Eure – et la Basse-Normandie – plaine de Caen
La Normandie concentre, du reste, plus de la moitié de la culture française du lin.
Intérêt écologique de la culture du lin ?
Elle est résolument une culture de terroir, qui entre dans la rotation des cultures et implique un savoir-faire agricole non-mécanisable des « liniculteurs ».
Les ancestrales opérations de « rouissage » et de « teillage » pour séparer, par l’humidité puis de façon artisanale, la fibre de la tige, restent actuelles.

Dans notre organisme, mieux qu’à la cave
Le regain d’intérêt pour cette huile à la teinte plus jaune encore que l’huile d’olive ? Elle s’avère efficace contre les processus de dégénérescence cellulaire.
Mieux encore que l’huile d’olive, celle-là même qui a donné son nom à l’acide oléique, le plus abondant des acides gras mono-insaturés dans notre organisme ?
Oui, à la différence qu’elle est cultivée en moindre quantité, et reste, il est vrai, plus fragile à la conservation : une fois ouverte, une bouteille rancit au-delà de trois mois.
En simple assaisonnement – un remède vraiment simple – l’huile de lin agit favorablement sur:
- le transit – constipation – ,
- les ulcères d’estomac,
- régule le système hormonal post-ménopause,
- lubrifie les articulations
- et stabilise même les effets du diabète.
De quoi la redécouvrir : sa place est donc bien dans notre organisme – jamais en friture.
Mais, tant qu’à admirer la beauté de nos meubles grâce à ses vertus, autant la faire remonter de la cave à la cuisine.
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