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Les emballages alimentaires sont-ils toxiques pour l’homme ?

La guerre aux emballages alimentaires est déclarée ! Sur le banc des accusés, les plastiques, conserves et autres cartons qui contiennent des phtalates ou encore du bisphénol A.

Les emballages alimentaires sont-ils toxiques pour l’homme ?

La communauté scientifique s’intéresse depuis longtemps aux effets des emballages alimentaires sur l’organisme. Risques pour l’enfant à naître, naissance prématurée, affaiblissement du système immunitaire, perturbation du système endocrinien, les phtalates et le bisphénol A sont soupçonnés de nombreux maux.

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En 2006, l’EFSA a établi une dose journalière acceptable de 0.05 mg par kilo de poids corporel pour le bisphénol A. Cependant, la proportion des substances qui passe réellement dans les aliments à partir des emballages est aujourd’hui inconnue.

Dans un rapport publié en avril 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) précisait que l’alimentation contribue à plus de 80 % de l’exposition de la population au bisphénol A.

En plus des boites de conserve, l’Anses identifiait aussi l’eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate comme autre source d’exposition. Déjà, en 2011, l’UFC-Que Choisir alertait sur la forte présence des phtalates et du bisphénol A dans de nombreux contenants alimentaires. Ainsi, sur 20 produits testés, 14 contenaient des traces supérieures aux limites légales.

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Aujourd’hui, les choses commencent à bouger et, depuis janvier 2013, le bisphénol A est interdit pour les conditionnements d’aliments destinés aux enfants. Une interdiction qui sera étendue à l’ensemble des contenants alimentaires en 2015.




D’autres actions peuvent permettre de limiter l’exposition. Ainsi, le bisphénol A étant libéré des contenants alimentaires sous l’effet de la chaleur, des gestes simples sont recommandés :

  • Ne pas chauffer les aliments dans l’emballage plastique
  • Utiliser de préférence des contenants identifiables sans bisphénol A
  • Limiter l’utilisation des boites de conserve

Résistant au bris et à de forte chaleur, les industriels doivent relever un nouveau défi : trouver un substitut, sans risque, au bisphénol A.

POUR EN SAVOIR PLUS : Rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (avril 2013)

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