Écran et sommeil : le mauvais cocktail pour notre santé
Écran et sommeil : quel est l’impact des écrans d’ordinateurs, des tablettes et de smartphones sur notre sommeil ?

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Le sommeil est indispensable
Le sommeil est cette phase quotidienne indispensable au cours de laquelle le cerveau a besoin d’être déconnecté. Or, écran et sommeil envahissent nos nuits à un âge de plus en plus précoce.
L’altération du sommeil dérègle l’horloge biologique depuis la simple fatigue jusqu’à exposer à de sévères pathologies. Pour les chercheurs, utiliser son smartphone ou sa tablette avant de dormir est mauvais pour la santé.
Les dangers pour les enfants de l’écrans et sommeil
Médecins, instituts de recherche et associations tirent la sonnette d’alarme : en France, un enfant de 12 ans sur deux a un téléphone portable, dont plus de la moitié un smartphone, soit de quoi se connecter.
Certains sont inscrits sur un réseau social dès l’âge de huit ans, ce qui est du reste pourtant illégal avant l’âge de 13 ans.
L’association » écran et sommeil » qui peut sembler banale dans nos sociétés ultra-connectées, n’est pourtant pas anodine.
Écran et sommeil : une hyper-connexion au détriment des besoins physiologiques
Conséquence directe, un tiers des 13-14 ans se couchent rarement avant 23 heures, enfreignant le besoin de neuf heures de sommeil nécessaires.
Ils s’adonnent à leur écran pour jouer et ils se connectent juste avant de s’endormir, et gardent leur portable allumé pendant la nuit.
En cela, les plus jeunes, nés avec les écrans, ne font qu’imiter les adultes : plus d’un français sur trois pianote sur un écran au lit, n’hésitant pas à consulter ses messages la nuit !
De réelles conséquences sur la santé
Un lien direct a été établi entre l’usage des écrans sur l’oreiller en semaine et le besoin de récupération le week-end.
En outre, les veilles lumineuses des écrans sont autant de diodes électroluminescentes (les LED) qui maintiennent éveillé. Les récepteurs photosensibles non visuels de la rétine y sont cent fois plus sensibles qu’à la lumière blanche d’une lampe !
Or, cela n’est pas un hasard, si le sommeil requiert la pénombre.
A terme, une mauvaise qualité de sommeil induit de la fatigue, plus insidieusement des troubles psychiques tels que la dépression et des troubles cognitifs affectant la concentration.
Plus grave encore, le sommeil favorise la production de myéline, cette substance graisseuse qui protège les fibres neuronales et favorise la vitesse de l’influx nerveux.
A l’inverse, un mauvais sommeil lèse la production de myéline, à l’origine de pathologies telles que la sclérose en plaques.
Quant aux troubles métaboliques induits par une carence de sommeil, ils sont également établis.
Le sommeil est nécessaire à la production de leptine, cette hormone de la satiété qui régule également le stock de graisse dans l’organisme.
Un mauvais sommeil dérégule l’équilibre entre la leptine et son antagoniste, la ghréline, celle-ci cause d’obésité ou entrant dans la maladie d’Alzheimer.
Maintenir son cerveau, a fortiori celui des enfants, en mode « veille » n’est donc pas anodin.
Le sommeil est indispensable à la santé et les scientifiques l’ont démontré, le cocktail » écran et sommeil » n’est pas bon du tout à moyen et long terme pour la santé.
Avant de dormir, éteignez vos écrans !
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