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Le dogue de Bordeaux, sacré pépère !

Foi d’animal, le dogue de Bordeaux a tout l’air d’un fauve. Le plus grand danger ? Il vous aime… .

Le dogue de Bordeaux, sacré pépère !

L’histoire du dogue de Bordeaux, « A » comme Aquitaine

Ceci explique sans doute cela : après avoir pris « pied » en Gaule lors des Grands Invasions, dans le havresac combatif des Alains venus d’Asie, le plus ancien chien français n’a d’impressionnant que son apparence. Une épopée, il est vrai, propre à vous fatiguer définitivement.

Mais où est Bordeaux ?

Attesté par les écrits de chasse du comte de Foix, puis par son effigie canine sculptée à même la tour gothique d’une église de Carcassonne, l’existence du Dogue de Bordeaux se profile ensuite du coté de Paris.




En 1863, huit exemplaires en sont montrés à la première exposition canine française. Ensuite, le principal élevage de Dogues de Bordeaux sera sis à Périgueux.

De façon plus contemporaine, le plus ancien chien français sera alors l’objet de tous les soins de Raymond Triquet, monsieur « standard » de la FCI, très actif au sein de la toujours très active Société des amateurs de Dogues, qui s’emploiera à faire reconnaître la race.

Le Dogue de Bordeaux, sacré pépère !

L’aspect du dogue de Bordeaux, un athlète des plus relax

Le Dogue de Bordeaux a ce qu’il faut pour figurer le quadrupède viril. Soupesez-moi ça : 60 cm au garrot et 80 kilos pour le mâle, le muscle fort et pas une côtelette de décharnée. De la force en veux-tu, en voilà, pas si loin du sol, et des babines à faire déborder son écuelle.

Sauf que l’arme sur pattes des Invasions préfère se faire brosser le poil fauve avec un gant plutôt qu’une brosse. De quoi en avoir des frissons jusqu’en haut de son crâne « brachycéphale concaviligne », autrement-dit plus large que profond.




Le caractère, ô mon maître !

Il n’est pas une prouesse que de photographier son Dogue de Bordeaux affalé, l’air de « je vous décrocherez un prix Nobel demain ». Pour le présent, ce fauve a une préoccupation centrale : son maître. Le mâle en est éperdument amoureux, la femelle un peu plus avare en la matière.

Mais son gabarit en fait tout de même un chien de garde : il a l’apparence et l’aboiement pour lui.

Quant à être sportif, le Dogue de Bordeaux a besoin de bonnes promenades, entre deux séances de cocooning : son terrain étant le vôtre, le jardin comme votre canapé. Aussi facile à vivre que vous !



Élevage du dogue de Bordeaux

Pour devenir robuste, le Dogue de Bordeaux a besoin de quelques croquettes – un budget à ne pas négliger – surtout pendant sa croissance de 20 mois. Dressez-le sans violence, il est suffisamment intelligent pour comprendre, et ne supporte pas la main levée sur lui.

Au moment de son acquisition, demandez-vous si vous lui correspondrez : le Dogue de Bordeaux vit l’absence prolongée de son maître comme une punition. Il raffole des enfants, sans brusquerie.

Lors de son acquisition, veillez à demander:

  • L’attestation de son inscription au LOF (Livret des Origines Français). De fait , les deux parents doivent obligatoirement avoir un pedigree, faute à être catégorisés.
  • un certificat d’identification (tatouage ou puce électronique)
  • le carnet de vaccination à jour et dument signé par un vétérinaire.

Le prix d’un Dogue de Bordeaux : environ 1 500 euros.

Autres races de chiens à découvrir

Les autres race de chiens de type Pinscher, Schnauzer, Molossoïdes et chiens de montagne :

Pascale

Née en 1960 à Dakar au Sénégal, Pascale est toujours un peu cet enfant qui a grandi au bord de la mer, même si elle vit aujourd’hui à Paris. Les obligations professionnelles de ses parents l’ont amené à voyager à travers le monde et à rejeter le matérialisme pour se concentrer sur l’humain. Quand elle arrive en France pour faire Sciences Po Paris, c’est un grand décalage qui l’attend. Elle conforte alors sa vision de la vie aux autres jeunes gens de son âge. Elle s’habitue à ce nouveau rythme, mais c’est la perpétuelle recherche du « reste du monde » qui la guide et la mène au journalisme. Elle découvre la radio, elle collabore d’ailleurs toujours à Radio Ethic, puis le média web. Ses domaines de prédilection : le sport, pour sa dimension d’échanges et partages, et l’écologie bien sûr. Elle la vit au quotidien en se déplaçant à bicyclette et trouvant toujours une astuce récup’ pour ne pas acheter neuf inutilement. Elle rejoint l’équipe de Toutvert.fr en 2016, dont elle devient rapidement un pilier central !

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