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Des drones au service d’une agriculture raisonnée

La société Airinov a mis au point en 2010 un drone permettant de faciliter le travail des agriculteurs, en termes de connaissance du terrain. Ce petit appareil volant téléguidé, équipé de caméras de précision, quadrille les champs pour permettre aux agriculteurs de savoir précisément l’état de la végétation qui s’y trouve.

Des drones au service d’une agriculture raisonnée

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E-bee (le drone est ainsi nommé) vole à 150 mètres du sol, à près de 60 km/h et fort de ses quatre caméras peut donner des clichés ciblés et très détaillés des champs qu’il survole, jusqu’à 100 hectare en une heure ! Ces données sont ensuite traduites « scientifiquement », c’est-à-dire que l’intensité et la qualité de la végétation est étudiée pour fournir un rapport complet à l’agriculteur. L’objectif est que ce dernier puisse adapter la quantité d’intrants nécessaires zone par zone.

Romain Faroux, l’un des deux fondateurs d’Airinov explique que « grâce à cette technologie de pointe, les interventions de fertilisation ne se font plus de façon uniformes sur la parcelle, mais sont pratiquées de façon raisonnée, en adaptant le niveau des apports aux besoins réels des plantes. » Le drone permet donc de limiter l’utilisation des engrais, ce qui est un bénéfice économique pour les agriculteurs et sanitaire pour la planète !

Jusqu’à présent les agriculteurs travaillaient avec des images satellitaires, beaucoup moins précises et fiables. En effet, les jours de mauvais temps, les nuages empêchaient une lisibilité correcte des cartes. Le drone apporte donc de nouvelles possibilités. Et son fondateur, Romain Faroux, ne compte pas en rester là, mais étudie déjà de nouvelles débouchées pour e-bee : détection des espèces végétales invasives, application en agriculture biologique, gestion des fourrages

Adeline

Née en 1983 dans le sud-ouest de la France, Adeline a grandi à la campagne avant de partir à Toulouse, puis Paris, pour poursuivre ses études. Diplômée en sciences de gestion, elle travaille en Allemagne et en Angleterre puis regagne Paris. A la naissance de son premier fils, elle décide de changer de vie professionnelle et de s’orienter vers un domaine qui a plus de sens pour elle, à savoir l’écologie et le développement durable. En 2013, elle rejoint Toutvert où elle peut s’exprimer par la plume sur des sujets de l’économie verte qui lui sont importants. Elle crée en parallèle une activité de conseils et sensibilisation au développement durable (www.environa.eu). En 2016, elle devient rédactrice en chef et responsable éditorial de Toutvert France.

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