Sur le marché se développent de nombreuses alternatives en cuir végétal issu de plantes.
Le cuir provient du traitement et du tannage d’une peau animale (mammifères ou poissons). Pour des raisons éthiques, écologiques ou simplement de mode, certaines personnes refusent de porter ce genre de textile.
On connaissait déjà le cuir synthétique, élaboré à partir de matière pétrochimique, mais pour évitez le cuir animal, il existe maintenant le cuir végétal.
Qu’il provienne d’ananas, de coton ou même du thé, start-up et scientifiques cherchent pour nous des alternatives.
Que l’on soit végétarien, végan ou tout simplement contre le cuir animal, l’offre s’élargit pour rester à la mode tout en étant éthique.
Piñatex : le cuir végétal d’ananas
L’aventure a commencé il y a une dizaine d’années lorsque Carmen Hijosa découvre aux Philippine un tissu proche du cuir mais fabriqué à partir de peau d’ananas, le Piñatex.
Plusieurs années de recherche et de mise au point et voilà chaussures, vêtements et accessoires créés en vrai faux cuir végétal.
Le plus : les chutes de production sont transformées en engrais.
Thé + bactéries = cuir
Cela semble improbable, pourtant des scientifiques de l’université américaine d’Iowa sont en train d’élaborer un cuir à partir du thé kombucha.
Cette boisson est obtenue à partir de la fermentation de bactéries dans un milieu sucré. Ces mêmes bactéries produisent des nano fibres qui, grâce aux chercheurs, se transforment en véritable cuir.
Pas encore commercialisé, ce cuir végétal a fait l’objet de créations haute-couture. Le plus: la production ne nécessite aucune énergie.
Un éco-cuir de haute qualité
Aux États-Unis encore, une autre alternative végétale a vu le jour. Richard Wool a mis au point un cuir végétal fabriqué à partir de plantes et huiles végétales.
Si le procédé de fabrication est tenu secret, certains ingrédients sont connus et cet éco-cuir en nécessite un certain nombre :
- coton
- lin
- soja
- maïs
- huiles de palme
- autres huiles végétales
Le plus: il a reçu pour ses travaux une récompense au World Green Design Award en 2014, prix attribué aux innovations écologiques.
Bonjour,
Ces alternatives sont-elles réellement écologiques ? Les matières premières utilisées dans les processus de fabrication de ces matériaux sont-elles produites sans pesticides, avec peu de ressources naturelles (eau, espace, etc.) ? Je pense notamment à l’huile de palme, dont l’invention de M. Wool (ce nom… :D) va participer à la croissance dévastatrice de sa production.