Au moindre courant d’air, le coup de froid
Imaginez une soirée d’été entre amis. L’agréable brise marine se lève : vous voici pris de nausées et diarrhées. Cela pourrait bien être un coup de froid !

Coup de froid : définition
Il y a coup de froid et coup de froid
En termes génériques, nous appelons « coup de froid » le rhume de l’hiver : en l’occurrence, cet état n’est pas directement dû au froid, mais bien à l’infection. Le terme de « coup de froid » attribué à ces rhinopharyngites vient du fait qu’elles sont associées à l’hiver.
Ce qui n’empêche pas que l’on peut attraper un « coup de froid » parce que le thermomètre a chuté : qui n’a fait l’expérience des pieds nus sur un carrelage froid ? Ou ne s’est promené le nombril à l’air : on apprend aux enfants à se couvrir le ventre !
Et pour cause : en médecine chinoise, le ventre est le « chaudron originel » de notre énergie vitale. La preuve par le « coup de froid », qui se porte toujours dessus. O sensation familière des boyaux qui se mettent en tire-bouchons.
En l’occurrence, en tous les cas, il y a un lien de cause à effet avec la rencontre du microbe ou le contact de la plante des pieds avec du froid : le tout est d’éviter de recommencer, pour le carrelage en tous les cas.

Le « coup de froid » permanent
Mais quand cela vous arrive par une belle soirée d’été, alors que tout le monde a les orteils en éventail dans ses tongs ?
Le corps prise peu les yoyos brutaux du mercure : mais un « coup de froid » à la moindre brise ! C’est pourtant le cas de profils sensibles au moindre courant d’air, qui se retrouvent avec un mal de ventre accompagné de nausées. Charmante soirée.
Les descriptions en sont toujours les mêmes : nausées, mal de ventre et et diarrhées. La moindre brise triture les boyaux de celui qui y est sujet. Un scénario récurrent qui s’inscrit dans la durée : sinon depuis l’enfance, durant des années !
Une hypersensibilité parfois attribuée à une nature anxieuse, ce qui ne semble pourtant pas toujours être le cas. Mais qui, à force, peut se transformer en somatisation : l’idée-même de risquer d’attraper froid parvient à le provoquer. Un cercle vicieux.
Froid dans le dos
Notre « chaudron » qu’est le ventre est en première ligne pour encaisser les « coups de froid » : sa caisse de résonance, en quelque sorte, sans omettre nos reins certes derrière…
Mais un « coup de froid » s’attrape aussi dans le dos : pas seulement à la hauteur des reins, mais alors jusqu’à la nuque. Pour mécanique, cela ne fait pas du bien non plus.
Les remèdes et traitements naturels
Pour une fois, soyez nombriliste !
Trop tard, vous avez marché pieds nus sur votre carrelage ? Au chaud tout de suite ! C’est « la » solution : tant qu’à faire, la douche chaude n’est pas très loin. L’autre façon de faire est de se masser les extrémités : les pieds bien sûr, et les mains que l’on se frictionne par réflexe.
Une fois vos mains réchauffées, massez-vous en douceur le visage, qui est aussi une extrémité. Au tour du ventre : massez-vous sous le nombril, de la paume des mains et en tournant. Quant aux reins, tapotez dessus du poing fermé, très efficace !
Si vous êtes hypersensible au moindre courant d’air, ne partez jamais chez vos amis sans votre petite laine. Facile à dire, mais cela peut, peut-être, aussi vous aider.

Parmi les bonnes habitudes, se muscler !
Réellement, la musculation n’est pas réservée aux prétendants à l’Olympe : se tenir consciencieusement courbé face à son ordinateur revient à se comprimer des heures durant, le système digestif. Quant à la circulation sanguine, elle est aussi modérément dégagée.
Voici une première technique : vous avez un portable. Programmez sa sonnerie trois fois par jour : cela vous rappellera de vous tenir droit au moins trois fois par jour, pendant cinq minutes. Avant, vous ne le faisiez peut-être pas.
On attrape d’autant plus facilement un coup de froid dans le dos, que la circulation sanguine est contrainte : bien se tenir, faire des exercices de relaxation et de musculation du dos évite d’avoir mal au dos… et au ventre.
Autre « truc » : appliquez la poche de gel que vous avez dans le compartiment freezeur pour vos entorses. Appliquez-la à votre bras, version écossaise : du froid pendant vingt minutes, puis du chaud. Votre dos vous dira merci.
Apprivoiser tranquillement de bonnes habitudes
L’habitude est la seconde nature de l’Homme : or, c’est fou parfois, ce que l’on peut faire contre sa santé. Rien qu’au cours d’une journée : ne pas se muscler le cou par où passe le sang qui va au cerveau, manger une cochonnerie sur le pouce, le ventre à l’air. Le type de liste que l’on emporte rarement chez son médecin !
Mieux que toutes les tisanes du monde (que l’on peut prendre quand même) et sans se lancer dans les grandes manœuvres militaires, modifier quelques habitudes ne fait pas de mal : moins, en tous les cas, que de se recroqueviller sous la dive sensation d’un ventre en capilotade.
Faire progressivement plus attention à son alimentation, à sa sensibilité au froid sur le carrelage et à ses petites vertèbres, ça marche ! Parce qu’on a beau dire un « bon coup de froid », ce n’est tout de même pas tout à fait vrai.
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