Si délicat et fragile, le coquelicot est une fleur de la famille des Papavéracées, qui illumine les prairies tout au long de l’été grâce à ses pétales d’un rouge éclatant. Semblant si sauvage et indomptable, il est pourtant très facile à semer et à entretenir. Profitez-en !
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Origine et histoire
Ayant inspiré de nombreux peintres comme Claude Monet, par sa grande délicatesse, le coquelicot révéle toute sa beauté dans les champs et prairies, chaque été. Supportant mal la concurrence, cette fleur pousse souvent dans des sols impromptus et dénués d’autres fleurs.
Le coquelicot aime en effet les terres labourées et mises à nu. Mais depuis que le paysage agricole a été bouleversé par la lutte chimique mais aussi par l’introduction de nouvelles cultures d’hiver, c’est désormais sur les talus qu’il trouve refuge.

Originaire d’Afrique du Nord et d’Eurasie, le coquelicot s’est largement répandu à travers le globe.
Cette fleur possède un cycle végétatif annuel, c’est à dire qu’elle se développe et meurt sur une même année. Elle pousse spontanément et égaye les campagnes de ses fleurs froissées rouge vif marquées à la base des pétales d’une tâche noire.

Plantation & entretien du coquelicot
Malgré ses apparences sauvages, cultiver le coquelicot est très aisé.
Une fois semée, cette plante pousse sans souci dans toutes les terres bien drainées.
Elle supporte bien les sols calcaires et pauvres et se multiplie abondamment d’une année sur l’autre grâce au semis spontané.
Il est toutefois adepte d’une exposition ensoleillée, tandis qu’une ambiance trop humide lui sera peut agréable au risque de voir l’oïdium se développer sur son feuillage.
Pour le planter, on le sème (à la volée pour un aspect naturel) en début de printemps lorsque la terre s’est réchauffée, directement en place car il supporte très mal la transplantation.

Ensuite, le coquelicot ne demande aucun entretien pendant toute la durée de sa courte vie. Il ne craint pas la sécheresse et se ressème naturellement d’une année sur l’autre. Et chaque printemps, le spectacle recommence !
Les variétés
Il existe une dizaine d’espèces de coquelicots sauvages, mais en France, on ne trouve dans le commerce que des graines de Papaver rhoeas, dont voici les principales variétés :
– Papaver rhoeas « mother of pearl » : fleurs rose tendre ou bleues lilas nuancées de zones plus pâles,
– Papaver rhoeas « perfection » : grandes fleurs aux pétales aux coloris pastels translucides,
– Papaver rhoeas « Shirley » : fleurs doubles rose, orange ou rouges vifs sans tache à la base.
Bienfaits et utilisations
Appartenant à la famille des pavots, le coquelicot contient des alcaloïdes. Ainsi, il peut être utilisé en tisanes contre les insomnies. Par ailleurs, ses propriétés émollientes, sédatives en font un excellent calmant contre la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles ou de sirop.
À la Renaissance, il formait le remède spécifique de la pleurésie et autrefois, les parents n’hésitaient pas à mélanger du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil.
Comestibles, ses fleurs peuvent aussi servir à décorer des plats, tandis que les jeunes rosettes de feuilles sont excellentes en salade. Elles sont aussi utilisées en confiserie pour leur coloration rouge. Les graines de coquelicot sont quant à elles employées dans la confection de pains aromatisés.

Symbolisme
Dans le langage des fleurs, le coquelicot symbolise de multiples choses. Une ardeur timide, l’apaisement ou une inconstance. Sa silhouette gracieuse et délicate, qui balance et plie au grès du vent, peut aussi symboliser l’hésitation.
Elle représente ainsi la consolation, le repos et la tranquillité, puisque cette fleur aurait le pouvoir d’endormir les chagrins dans le sommeil et l’oubli.
Ainsi, offrir un bouquet de cette fleur, signifie donner du réconfort à celui qui souffre, que ce soit à cause d’un chagrin d’amour ou la perte d’un être cher.
Il peut être aussi associer au symbole de la fécondité et de la fertilité. Possédant des centaines de graines qui s’échappent de leurs fruits, les coquelicots se ressèment tout seuls sans l’aide d’un être humain, ni d’un insecte.
Risque de toxicité
Attention, à l’intérieur de la tige du coquelicot se trouve un suc laiteux, qui comme chez les autres pavots, est une sève toxique. Ayant la faculté d’éloigner la plupart des prédateurs, gare à vous si vous la touchez !
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Le coquelicot est effectivement une plante délicate et qui mérite d’être dans tous les espaces verts.