« Coop à Paris » : une épicerie bio, solidaire et participative
De plus en plus d’initiatives voient le jour pour proposer des modes de consommation différents : respect de l’environnement, du producteur, des travailleurs, des prix abordables, des produits de qualité et accessibles… « Coop à Paris » s’inscrit totalement dans cette mouvance en proposant aux habitants du quartier de la Goutte d’Or la possibilité d’accéder à des produits alimentaires de qualité.

Coop à Paris a vu le jour grâce à quelques habitants du quartier déterminés à consommer des produits de qualité à prix doux. Selon, Christophe Pradal, un des fondateurs, il est difficile à Paris de trouver du bio à un tarif abordable. C’est donc devenu leur objectif ! Pour cela, ils ont choisi le statut associatif, démarché de nombreux producteurs et engrainé les habitants du quartier.
Le mode de fonctionnement est celui d’une association : il faut adhérer à l’association avec une cotisation minimale de 15€ puis donner un peu de son temps, selon ses compétences et ses disponibilités. Mise en rayon, compta, encaissement, communication, gestion des stocks, contact avec les fournisseurs, animations… absolument toutes les tâches sont assurées bénévolement par les adhérents / clients.
C’est cette organisation participative qui permet de proposer des produits de très bonne qualité mais à des prix accessibles en plein cœur de la capitale. « On parle de solidarité et de mutualisation des outils » explique Catherine Canfrin, également à l’origine du projet. Il n’y a plus d’intermédiaire entre les producteurs et les consommateurs, seulement l’association qu’ils gèrent eux-mêmes ! Ce fonctionnement permet aussi l’implication des habitants et favorise la prise de conscience.
Depuis sa création en janvier 2014, l’association a connu un vif succès avec près de 300 membres au bout de trois mois et les nouveaux adhérents continuent d’affluer ! Et ses membres ont de nombreuses idées de développement : trouver de nouveaux producteurs le plus près possible de la capitale ou résoudre la question du transport, s’ouvrir à une clientèle moins aisée avec notamment la création de « paniers solidaires » pour les plus précaires et déménager dans un local plus grand.
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