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Comment soutenir les semences libres en 4 actions !

Tout sur les semences libres: en France et à travers le monde, les végétaux cultivables sont soumis à l’obtention d’un brevet pour être cultivés et commercialisés.

Comment soutenir les semences libres en 4 actions !

Brevets Limités dans le temps

Tout comme pour la musique, les livres, les médicaments… les brevets qui protègent les variétés végétales sont limités dans le temps. Après généralement 25 à 30 ans, les brevets « tombent » dans le domaine public, c’est-à-dire que leur utilisation devient libre et accessible par tous, en théorie…




Cependant, pour être commercialisées, les semences doivent obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Cette démarche a un coût, donc aucune entreprise privée n’a d’intérêt financier à payer pour cette AMM qui profiterait alors aussi à ses concurrents.

Ce qui explique que peu de semences soient réellement libres d’être cultivées et commercialisées, et donc que finalement beaucoup de semences tombent dans l’oubli.

4 idées pour soutenir les semences libres

Aujourd’hui, en tant que citoyen, il est possible d’agir pour soutenir les semences libres, voici 4 idées simples à adopter au quotidien :

  • Soutenir certaines associations : certaines associations ou groupements inscrivent à leurs frais les semences tombées dans le domaine public pour qu’elles obtiennent une autorisation de mise sur le marché. Cette démarche permet aux agriculteurs de cultiver ces semences publiques, comme les pommes de terres Bintje ou Mona Lisa. Ces associations mènent un travail de fond pour faire connaitre leur combat et arriver à trouver des solutions, c’est le cas par exemple de Kokopelli.
  • Acheter des variétés issues du domaine public : quand vous faites vos courses, vous avez souvent le choix chez le primeur ou au supermarché entre différentes variétés, préférez celles du domaine public. Pour vos pommes de terre, laissez l’Amandine au profit de la Charlotte.
  • Acheter des semences du domaine public : agriculteurs ou simples jardiniers, achetez vous aussi des semences libres pour encourager cette démarche et aussi refuser les semences protégées !
  • Sensibiliser votre entourage : expliquer ces enjeux au primeur à qui vous achetez vos légumes, ou à votre AMAP, Ruche qui dit Oui, boutique bio… et incitez-les à vendre des produits libres de droit. De même, si vous connaissez des agriculteurs, présentez-leurs les avantages (coût, réutilisation d’une année sur l’autre des semences) et assurez-les de votre soutien !

POUR ALLER PLUS LOIN

Adeline

Née en 1983 dans le sud-ouest de la France, Adeline a grandi à la campagne avant de partir à Toulouse, puis Paris, pour poursuivre ses études. Diplômée en sciences de gestion, elle travaille en Allemagne et en Angleterre puis regagne Paris. A la naissance de son premier fils, elle décide de changer de vie professionnelle et de s’orienter vers un domaine qui a plus de sens pour elle, à savoir l’écologie et le développement durable. En 2013, elle rejoint Toutvert où elle peut s’exprimer par la plume sur des sujets de l’économie verte qui lui sont importants. Elle crée en parallèle une activité de conseils et sensibilisation au développement durable (www.environa.eu). En 2016, elle devient rédactrice en chef et responsable éditorial de Toutvert France.

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