Comment choisir sa bicyclette de voyage : nos conseils pour partir sereins en vacances … avec son vélo !
La bicyclette, le moyen de transport écologique par excellence, constitue un véhicule idéal lors de courts déplacements, en particulier lorsque les températures remontent. Mais pour un cycliste amateur, voyager en selle revêt forcément une saveur toute particulière. Voyons donc ensemble comment choisir le vélo qui soit le plus adapté au cyclotourisme et les caractéristiques qu’il devra posséder.
Si vous avez l’intention d’entreprendre un parcours touristique, ne comptez pas sur le vélo de ville ou le classique VTT. Il est en effet nécessaire de s’équiper d’un moyen de transport répondant à des caractéristiques spécifiques, offrant à la fois un confort maximal et une fiabilité totale.
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Afin d’effectuer le bon choix, établissez une première liste de critères : type de parcours prévu (revêtement de la chaussée, terrain asphalté ou en terre battue, etc.), charge envisagée et manière de la transporter (sac frontal, bourses latérales, remorque, etc.), forme des poignées, dimensions des roues, possibilité de placer le vélo à bord d’autres moyens de transport (avion, bus, train), durée du voyage (1 mois, 6 mois, 1 année), fiabilité des matériaux et de ses composants (sans oublier la possibilité de les réparer).
A partir de là, il sera plus simple d’établir une deuxième sélection, relative aux caractéristiques techniques du vélo : le cadre doit être assez léger tout en étant résistant (voire pliable) ; il doit être capable de supporter un porte-bagages ; la selle doit être suffisamment souple et confortable, afin d’éviter toute sorte de désagréments au cours de longs trajets ; les poignets doivent offrir une parfaite prise, en toutes circonstances (descente, montée, position aérodynamique, debout sur les pédales).
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Certaines personnes préfèreront transformer leur VTT en vélo de tourisme, changeant de-ci de-là quelques éléments, afin de l’adapter au poids et aux longs parcours. Cette option constitue l’alternative la moins onéreuse ; elle ne convient cependant qu’aux vrais bricoleurs. Il est vrai qu’il peut parfois suffire de mettre une nouvelle selle en gel souple et confortable et d’échanger une bande de roulement par une autre (avec le poids, elle a tendance à s’affaisser).
Par exemple, si vous possédez un MTB Front (avec suspensions avant), avec cadre en aluminium (M4 ou M5) et une bonne fourche (80mm d’amplitude), il vous suffira d’ajouter des freins à disque (Shimano Br-m par exemple), faire attention au dérailleur (à 27 vitesses, cela peut aider) et naturellement privilégier une bonne selle.
En conséquence, aux 500-700 euros de votre MTB, il ne vous faudra plus que rajouter un kit pour les sacs et le système d’éclairage. Attention : si vous n’êtes pas assez bon bricoleur, préférez demander conseil à un revendeur, afin d’éviter de nombreux et douloureux problèmes potentiels.
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Dernier conseil, mais non des moindres : le prix. Il peut être judicieux d’investir une certaine somme, et partir ainsi avec un véhicule offrant une sécurité maximale et un confort élevé : autant de critères indispensables lorsque l’on envisage un voyage se devant être inoubliable. L’éventail est large, débutant à 200 euros, allant jusqu’à 2000. Cela dit, avec 500-600 euros, vous voilà assuré d’une certaine qualité. Les divers paramètres énoncés ci-dessus vous aideront de toute manière à vous positionner sur un modèle plus qu’un autre.
Avant de partir loin, loin, loin, essayez votre vélo, le temps d’un week-end, autour de chez vous : cela vous donnera une petite idée de la fiabilité de votre modèle de cyclotourisme.
Bon voyage !
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